3

122 2 2
                                    

Je vous met en média la chambre

Après les faits, j'essayais désespérément de me calmer, de me sortir ça de la tête. Les minutes passaient, puis les heures suivaient. Ma montre affichait 22h30, ça faisait déjà 1h30 que j'étais là, dans la chambre.

Karim m'avais laissé comme ça, comme une merde et je commençait à avoir faim. Ni une ni deux, je descend. Je travers à nouveau le long couloir, et emprunte une nouvelle fois les escaliers. J'arrive dans le hall. Ni corps, ni sang, absolument rien. Seulement une dizaine d'homme, assis sur des canapés en cuir blanc, dont Karim.

Il me lance un mauvais regard et les autres hommes me regardent à leur tour. Il se lève, et marche rapidement vers moi. Il me prend par le bras et retourne près des gars en me traînant. Je me plaignait et gémissais de douleur mais il m'ignorait. Il se redresse devant ces hommes, moi à côté de lui.

- Bien, écoutez moi tous. Je vous présente ma femme, Samira et- Je le coupe.
- Samira ? Tu oses m'appeler Samira ? Je m'appelle Safia ! Hurlais-je
- Samira, Safia, c'est la même. Il lève les yeux au ciel.
- Très bien, Khalid. Les hommes se mettent à glousser.
Il me reprend Le Bras, et me lance un regard qui m'effraie un peu.
- Écoute moi bien toi, depuis la khtoba je le montre gentil avec toi, mais ça peu très bien changer, ok ? Tu vois le mec que j'ai buté ? Ça peut très bien être toi. Compris ? Il avait murmurer ses mots. Putain, un psychopathe.. je hoche la tête pour dire « oui », et baisse les yeux. Il reprend : Donc, je disais : Ma femme, Safia. Osez la regarder, la toucher, ou lui manquer de respect, je jure que vous finirez comme l'autre.
Ils acquiescent tous. Karim avait sa main derrière le dos et me caressait doucement la longueur des cheveux. Ok, il est psychopathe et bipolaire.
Vous êtes de congés aujourd'hui. Je vais un peu profiter avec ma femme. Ils se lèvent tous, serrent la main de Karim, et s'en vont.
- Ok, je veux des explications, s'il te plaît. Dis-je.
- Demain. Je suis fatiguée. Viens on va se coucher. Il me tourne le dos et commence à se diriger vers les escaliers.
- Il est hors de question qu'on dorment ensemble. Je reste sur place.
- Soit tu dors avec moi, soit tu dors sur le canapé. Il monte les escaliers, et disparaît dans le couloir.

Je m'assoit sur le canapé, réfléchis une seconde et m'allonge. Putain Karim, putain, pourquoi je suis tombée sur toi ?

ForcéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant