41/Votre grand frère. - Épilogue

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-Deux ans plus tard-

Emma était assise dans le canapé, Alix du haut de ses trois ans, était assis sur les genoux de sa mère trépignant d'impatience alors que Thaïs était debout sur le canapé à côté se tenant au dossier, la blonde gardant un oeil sur les deux. Regina arriva, la vaisselle du repas du soir finit, et afficha un sourire en voyant les trois souriants et s'amusant dans le canapé, elle ne se lassait pas de cette vision. Elle les observa une petite minute avant que sa fille ne la voit.

-Maman! Maman! Appela-t-elle. Henry!

-Oui mon coeur, on va voir ton grand frère. Sourit Regina en s'approchant pour attraper la petite et la soulever.

-Mon grand frère à moi aussi. Rétorqua Alix, alors que la brune s'asseyait dans le canapé près de sa femme.

-Chéri, c'est votre grand frère à vous deux. Assura Emma, en tenant son fils d'un bras, passant l'autre contre sa femme. Il a envoyé un message, il nous appelle dans cinq minutes. Informa-t-elle en embrassant la joue de sa femme.

-Bien. Il me manque. Confia Regina.

-Comment tu trouves le temps pour qu'il te manque alors qu'on a ses deux fripouilles? Plaisanta-t-elle.

-Je ne sais pas. Mais il me manque. Informa la brune. Le bras de sa femme se resserra autour d'elle. Merci d'être toujours là.

-C'est mon job de femme. Et c'est le meilleur des jobs, avec celui de mamans. Sourit Emma, en embrassant son nez.

-Je t'aime. Murmura Regina.

-Je t'aime aussi. Assura la blonde.

La brune vint apposer ses lèvres aux siennes dans un tendre baiser.

-Beurk. Fit Alix en les regardant.

-Ah non, tu ne vas pas faire "beurk", on dirait Henry. Remarqua la blonde.


-Un an et neuf mois avant le sort, salon du manoir, 17h-


Emma et Regina étaient rentrées chez la brune depuis une quinzaine de minutes, elles s'étaient décidées à rentrer plus tôt du travail, ensemble, pour se faire un tête à tête, n'ayant pu vraiment se voir depuis des jours trop accaparées par leurs familles et les problèmes. Elles s'étaient vues en coup de vent, pour s'embrasser, se dire des doux mots et voilà. Alors elles étaient rapidement rentré, Regina leurs avait servi deux verres de vin, mais ceux ci avaient vite été posé sur la table basse, pour pouvoir réellement s'embrasser. Emma était assise les bras serrés autour de la brune, caressant son dos, alors que celle ci avait une main dans ses cheveux blonds et l'autre sur sa mâchoire, une jambe pliées sur celles d'Emma. Elles se dévoraient la bouche depuis quelques minutes, avides de sensations, de frissons, elles ne voulaient plus jamais se quitter. Leurs plus grand désir à cet instant était de s'embrasser éternellement, que le temps s'arrête les laissant ainsi pour l'éternité.

-Dieu que je t'aime Emma. Souffla la brune en scellant leurs lèvres une énième fois.

-Moi aussi chérie. Murmura la blonde en revenant chercher ses lèvres, une main descendant sur sa cuisse pliée sur ses jambes.

Elles s'étaient déclarées six jours plus tôt, leurs derniers tête à tête en date d'ailleurs, et depuis il n'avait pas été redis, pourtant c'était toujours aussi fort, elles s'aimaient toujours plus. Se perdant dans les caresses et les baisers, toujours autant collées l'une à l'autre, elles n'entendirent pas la porte d'entrée. Henry rentrait de l'école. Il se débarrassa de ses chaussures et de sa veste, laissant son sac au pied de l'escalier il alla chercher un cookie dans la cuisine. Il avait quinze ans, alors maintenant sa mère se permettait de le laisser seul, lui faisant confiance, il avait l'habitude d'être seul au manoir à cette heure. Cependant il entendit du bruit dans le salon, et tout en mangeant il s'y rendit pour voir. La porte n'était qu'à moitié fermée et il passa la tête pour regarder. Ses deux mères étaient là, s'embrassant, même si il était réellement et entièrement ravi pour elles, cette image n'était pas sa préférée. Elles s'aimaient, avaient leurs fins heureuses, étaient ravies, sa famille était complète et parfaite et ça c'était génial, cependant il avait encore du mal avec les démonstrations affectives et amoureuses de ses deux mères. Il avait besoin de temps pour s'y faire tout simplement. Alors voyant que son arrivée, n'était pas remarquée, grimace sur le visage il laissa sortir le premier mot qui lui passa par la tête.

Souvenir.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant