Petit frère, écoute moi.

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         Petit frère, écoute moi. Jte jure que je te parle sérieux. Ne me prends pas pour un exemple mais suis mes conseils. Je vais maintenant te raconter une partie de ma vie.
 
        Je m'appelle Mehdi, j'ai 20 ans, d'origine marocaine et je suis né dans le 93. Je ne citerais pas la ville et d'ailleurs, Mehdi n'es mêmes pas mon vrai nom mais ce n'est pas important, tu n'as pas besoin de me connaître, juste de m'écouter.
         
           J'ai grandis seul avec ma mère, je fais parti de ceux qui n'ont pas grandi auprès de leur daron mais bon, on s'adapte. Ne met donc jamais la faute de tes erreur sur le faite que tu n'as pas de père. Bref, ma mère m'a élevé seule, c'est une vaillante, elle n'a jamais demandé d'aide à personne et elle était seule, sans aucun repère, ni soeur ni personne car elle est venue seule en France.

          Bref j'ai grandi dans la galère, on finissait le mois dans le rouge à chaque fois et ca me faisais mal au coeur... 500 euros de Rsa et 110 euros de la caf pour la pention alimentaire. 610€ par mois pour payer le loyer, la bouffe, les charges... c'etais vraiment dur. Mais bon, mon reconfort c'étais la rue. Et oui! Tu t'en doutais que ca n'allait pas être la danse bref. J'ai grandis dans le beton et j'ai vite côtoyé la vie de cité et je te ments pas que c'était super bien. Pour rien au monde j'aurai aimer grandir ailleurs. L'ambiance, le respect mutuelle, l'entraide, la gentillesse des gens... tout l'opposé de ce que disent les medias. Je passais mes journées entières dehors à jouer avec tout mes potes qui eux aussi étaient dans la même situation. C'était le seul moyen de s'évader de notre quotidien et d'oublier ne serait-ce qu'un instant notre situation. Donc on passais très peu de temps  à la maison : je sortais à 12h et je ne rentrais jamais avant 22h et ca, été ou hiver. Une canette ou si on a de la chance une balle à moitié déchiré que les grands ont jetés et avec ca, 2 pull ou veste en guise de cage et on etaient les plus heureux du monde. Ont avait 6-7 ans et les balles, on nous en achetaient pas parce-que on les perdaient ou crevaient très rapidement.

         Niveau scolarité, j'ai eu de la chance d'avoir de grande facilité à l'école globalement mais le soucis, c'est que j'etais aussi quelqu'un de très sociable. Ce qui fait que j'étais pote avec toutes la classe et malgré mes bonnes notes, je n'ai jamais été très calme étant enfant. J'insultais les profs je leur tenais tête et cette attitude m'a suivît la grande majorité de ma scolarité. Je te laisse penser l'indignation de ma mère pendant les remises de bulletin. Pour ma mère j'etais le seul espoirs et elle voulais que j'excelle à l'école pour que je puisse nous sortir de là. Mais je ne  le comprenais pas. Et les coups non plus ne m'on pas fait réagir ni changer de comportement. J'arrive au collège, et cette époque là, tout allai mal dans la ville. Ma ville faisait la guerre à une autre et plusieurs incident ont eu lieu et mêmes des morts allah y rhamhoum. Nous ne pouvions pas aller dans cette ville en question et eux non plus ne le pouvais plus et tu veut s'avoir d'où est partie cette guerre de haine de quartier qui à enlevé la vie à plusieurs personne et à fait pleurer tellement de famille?
Tu le sauras à la prochaine partie...

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