3 - Mauvaise nouvelle

7 0 0
                                    

  Aïden laissa son téléphone sonné. Son frère lui prit des mains, prêt à décrocher, quand l'appel pris fin et l'écran se verrouilla.

  Eden jeta le téléphone sur le lit et fini sa bière d'une traite puis sorti de la chambre, laissant volontairement la porte ouverte.

  Son jumeau resta là, sa bière en main, il était avachi dans son fauteuil. Il récupéra son smartphone et l'éteignit.

  Eden était déjà sur le palier de son père, l'oreille coller contre la porte en bois. Le coup de fil avait bien réveillé son père, et le téléphone sonnait une deuxième fois quand il se leva pour décrocher.

— Oui, allô ? Pourquoi tu m'appelles ? Bordel, il est presque 6 heure du matin, ça ne pouvait pas attendre encore une heure ?

  Eden retenait sa respiration, comme pour lui permettre d'entendre l'interlocuteur. Son père repris :

Quoi ! Comment, c'est possible ? Mais pourquoi tu ne l'appelles pas lui ... D'accord, je te le passe, attends... Fait chier !

  Marcel enfila son peignoir et se dirigea vers la chambre de son fils.

  Eden eu juste le temps de ce caché dans la salle de bain entrouverte avant que son père ne déboule dans le couloir, téléphone toujours a l'oreille.

  Prêt à frapper à la porte, il fut surpris de la voir déjà ouverte, et encore plus de voir son fils déjà debout à se préparer.

— Où tu vas comme ça ?!

— Et toi, pourquoi t'es debout plus tôt ?

  Marcel lui tendit le téléphone : "C'est le labo, il y a un probl...

— Oui, oui je sais, le coupa son fils, j'ai eu une notification de l'ordinateur central, j'y vais.

  Aïden saisit son sac après avoir enfilé sa veste en cuir, prit les clés de son van posé sur sa table de chevet et sortit de sa chambre, laissant son père les bras ballants, le téléphone toujours à la main.

  Il savait pertinemment que son frère allait le suivre, aussi, il fit semblant de ne pas le voir regagner sa chambre quand il traversa le couloir.

  Il descendit les escaliers et se dirigea vers la cuisine, son van étant garé derrière la maison, son père lui interdisait de le mettre devant la maison, sous prétexte qu'un "scientifique aussi bien vu que lui ne pouvait pas se permettre d'exhiber une vieille bagnole de toxico aux couleurs et motifs criard."

  Son père était a la fois fière qu'un de ses fils suive sa vois et soit presque aussi bon que lui dans le domaine (ce qui était une question de point de vu). Mais il avait du mal à lui pardonner tout ses écarts de conduite.
  Notamment, quand il avait dû aller chercher ses jumeaux au commissariat pour "délit de fuite", et "intrusion dans des locaux privatisés par l'Etat". Une histoire qui se serait mal terminer sans l'intervention d'un procureur, et ami de longue date de Marcel.

  Aïden n'avait pas encore atteint sa voiture qu'il entendit une fenêtre se fermer. Il leva la tête et vit son frère sur le toit de la véranda, jetant son sac par terre avant de sauté dans un buisson.

— Si papa te voyait détruire ses arbustes sans remords, tu passerais un sale quart d'heure, tu sais ?

— Et si mon frère n'avait pas fait une connerie monumental, je ne serais pas obligé de faire le mur pour le suivre et le surveiller !

— Aller grimpe, ou je te laisse sur le trottoir.

on va ?

— Tu verras bien, aller monte !

  Une fois le van sur la route, Eden se risqua a de nouvelle questions, bien conscient qu'il n'obtiendra très probablement aucune réponse avant d'être arriver a destination.

— Et ce coup de fil, s'était quoi au juste ?

Rien d'important.

— C'est quand tu dit ça que sa l'est généralement. Aller crache le morceaux, qu'est ce que t'a fait ?!

— Pourquoi tout de suite moi !

— Parce que après notre discutions qui date de pas si longtemps, tu avait perdu tout sens moral. Et t'a beau être mon frère, sa serait regrettable que tu fasse une énorme erreur juste sur un jugeant faussé. Alors me voilà à te suivre.

  Aïden garda les yeux river sur la circulation, sans répondre à la question de son frère qui n'en était pas une.

— Que ce que t'a foutu frangin ?

— Ont est arriver, dit Aïden alors qu'il se garait duvant une maison.

— La vieille maison de grand-mère. Vraiment ? Pourquoi ? Je pensais qu'on allait au labo.

— Pour quoi faire ? Le labo n'est pas fréquentable en ce moment. Mais ce n'est pas la maison qui nous intéresse, mais ce qu'il y a en dessous...

Citoyens Z - Les Origines Où les histoires vivent. Découvrez maintenant