Au premier abord, la maison paraissait inhabitée depuis des années, et la dernière fois où les jumeaux étaient venus datait de leurs enfances. Cette maison faisait partie de leurs meilleurs souvenirs, mais ils n'y avaient pas remis les pieds depuis la mort de leur grand-mère. Marcel n'avait pas eu le cur à revendre la maison dans laquelle ses fils et lui avaient grandit.
Ce n'était pas une grande maison, mais elle avait été chaleureuse et bien entretenu.
Aïden sortie une clé de son sac, qu'il introduit dans la grille. Il dut s'y prendre à trois fois avant de parvenir à déverrouiller la grille. Après avoir garé le van devant la maison, il fouilla ses poches à la recherche des clés de la porte, il les introduit dans la serrure et ouvrit l'ouvrit. Son frère le laissa entrer et restait devant le seuil de la porte.
— Eh bien, tu rentres Eden ?
Eden pénétra dans la maison à contre-coeur. Il était persuadé au fond de lui que revenir ici, pour une raison connue que de son frère, après avoir très certainement fait la plus grosse erreur scientifique que la Terre est connue, n'était décidément pas anodin et présageait rien de bon.
Le couloir d'entrée n'était pas très grand, un papier peint vert délavé avec des motifs de fleurs qui avaient dû être blanc un jour. Il donnait sur un escalier coté gauche, et desservait trois pièces : avant l'escalier, la cuisine, dans le style kitch, qui avait connu des jours meilleurs ; sur la droite un salon, avec une magnifique cheminé de pierre sculpter ; et dans le fond du couloir, une salle de bain.
Aïden se tenait près du placard sous l'escalier. Il l'ouvrit et alluma le plafonnier. Son frère passa la tête dans l'embrasure de la porte.
— Que-ce-que tu fait ?
— Je cherche l'entrée, répondit Aïden.
— Hum... De quoi tu parles ?
Aïden était par terre, cherchant une poignée de métal, qu'il finit par trouver sous une bâche.
— Aide moi avec la trappe, si ce n'est pas trop te demander...
— Je l'avais jamais vu avant, répondit Eden avant de se pencher à son tour pour soulever.
— Normal. Elle savait que si elle nous révélait l'entrée, on pourrait pas s'empêcher d'aller dedans...
— L'entrée de quoi au juste ? Demanda son frère une fois la trappe soulever.
— Tu verras.
Sous la trappe, il y avait encore un dôme à déverrouiller. Aïden ouvrit un boîtier et entra un code que son frère ne prit pas le temps de retenir. Après un souffle venant du verrou pneumatique et certainement d'une pièce pas ouverte depuis des années, les jumeaux, s'éclairant du portable d'Eden, se penchèrent sur l'ouverture.
— Tu crois vraiment que tu vas me faire descendre dans ce truc ?! Bordel, c'est quoi ça Aïden ?
— Ça frangin, c'est le bunker de grand-mère !
☆
Une fois les jumeaux au bas de l'étroit escalier en fer, Aïden alluma l'interrupteur. Ils étaient dans une petite salle, une sorte de SAS, éclairé d'un gyrophare rouge, avec seulement un générateur près des marches, et un tableau électrique.
— Un putain de bunker ! Et on en savait rien ! Depuis quand tu le sais ? Questionna Eden.
— C'est une longue histoire...
Son frère était penché sur le générateur, il le mit en marche en une minute, et il emplit la pièce d'un bruit sourd. Aïden s'approcha de la porte blindé et entra un code, plus long que le premier. La porte s'ouvrit avec le même bruit de succion hermétique que la trappe. La pièce dans laquelle ils entrèrent était beaucoup plus éclairé et ils leur fallut quelques secondes pour s'habituer à la lumière.
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Citoyens Z - Les Origines
Science FictionActuellement en pause, je pense sortir mon histoire en ebook alors je suspend la publication. La CAUSE, une porte laissée ouverte. Quel genre de porte ? Le genre blindé, hermétique et ultra sécurisée. La PERSONNE, un scientifique conscient de se...