Dans le souffle des jours qui passent
Passent les espoirs de vies lassent
De nos crânes trop pleins de rien
De nos foies trop pleins de vin
Dans la pluie de nos sentiments
Diffracte chacun de ces moments
Où même le plus grand des déluges
N'auraient pu servir de refuge
La vie est injuste, on le sait.
Banal de le rappeler
Et Pourtant je ne suis pas sûre
Qu'on devrait bâtir tant de murs
Et Pourtant, je ne crois pas non
Qu'on se devait d'être aussi con
De prôner autant la souffrance
Pour accuser la différence
Je crois qu'il était ordonné
Pour que chaque première jetée
Ait le même sel, la même saveur
Celle d'un lendemain sans rancœur
Une première gorgée d'eau de vie
Dont se souvenir bâti d'oublie
N'est qu'une porte ouverte sur...
... une marche convenue sans issue
Où l'on marche au pas, ou l'on boit
Où goutte après goutte, l'on se noie
Dans la noirceur d'existence
Qui coûtent plus qu'elles n'ont de sens
Alors on regoûte, réessaie
Comme si c'était naturel
Comme si, un mensonge suffirait
A donner l'illusion du vrai
L'illusion étant plus facile
À supporter, bien plus docile
Qu'un souffle de vérité.
On continue cet exil
Dans l'océan de vie noyée,
Cause de jamais avoir tenter
Avoir appris
À respirer.
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Seuls les fêlés laissent passer la lumière
PoetryA défaut d'être de ceux qui ont la patience d'écrire des histoires , je préfère en écrire des petits fragments, de folies, d'émotions, de tristesse de tout et de rien.