Pensée d'un jour

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Dans le souffle des jours qui passent

Passent les espoirs de vies lassent

De nos crânes trop pleins de rien

De nos foies trop pleins de vin

Dans la pluie de nos sentiments

Diffracte chacun de ces moments

Où même le plus grand des déluges

N'auraient pu servir de refuge

La vie est injuste, on le sait.

Banal de le rappeler

Et Pourtant je ne suis pas sûre

Qu'on devrait bâtir tant de murs

Et Pourtant, je ne crois pas non

Qu'on se devait d'être aussi con

De prôner autant la souffrance

Pour accuser la différence

Je crois qu'il était ordonné

Pour que chaque première jetée

Ait le même sel, la même saveur

Celle d'un lendemain sans rancœur

Une première gorgée d'eau de vie

Dont se souvenir bâti d'oublie

N'est qu'une porte ouverte sur...

... une marche convenue sans issue

Où l'on marche au pas, ou l'on boit

Où goutte après goutte, l'on se noie

Dans la noirceur d'existence

Qui coûtent plus qu'elles n'ont de sens

Alors on regoûte, réessaie

Comme si c'était naturel

Comme si, un mensonge suffirait

A donner l'illusion du vrai

L'illusion étant plus facile

À supporter, bien plus docile

Qu'un souffle de vérité.

On continue cet exil

Dans l'océan de vie noyée,

Cause de jamais avoir tenter

Avoir appris

À respirer.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 24, 2019 ⏰

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