Il y a que de tous ces sentiments qui traverse mon cœur sans me demander pourquoi, il y en a un qui reste inconnu, ou presque.
Il y a qu'après l'avoir refoulé pendant plusieurs années, préférant jouer les durs au cœur troué, préférant m'en préserver pour ne pas le laisser m'emporter.
Il y a qu'un jour, sans trop y croire, sans trop savoir j'ai trempé le bout de mes lèvres dans l'ambroisie laissant mes sens s'envoler au bruit de cette douce et viscérale mélodie.
Il y a que me voilà comme tant d'autre avant moi, avide. Avide d'amour, avide de combler les vides et les contours.
Je découvre l'envie, l'envie d'aimer, comme dans ses films pourris on l'on voit cette fille qui sourit bêtement à la vie. Je découvre l'envie de t'aimer toi, toi que je ne connais pas.
Je découvre l'envie de savoir si c'est bel est bien possible d'aimer à ce point-là, ou si l'amour est juste une notion pralinée que l'on vent au peuple pour qu'il continue d'avancer.
Je veux que tu me prennes dans tes bras, et que tu me fasses oublier toutes les fois où l'on m'a blessée, tout ce temps ou je n'y croyais pas.
Je veux que tu m'apprenne ce que cela fait de ne plus être seule, ce que cela fait d'avoir trouvé une main à tenir sur le chemin d'errance qu'est la vie.
Je veux que tu détruises à coup de cœur les murs que j'ai mis tant d'années à construire, sans jamais me rappeler pourquoi il était aussi haut.
Et surtout par-dessus tout bien que je me sente totalement stupide et naïve de dire ça :
Je veux t'aimer.
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Seuls les fêlés laissent passer la lumière
PoesíaA défaut d'être de ceux qui ont la patience d'écrire des histoires , je préfère en écrire des petits fragments, de folies, d'émotions, de tristesse de tout et de rien.