Chaque jour une nouvelle éperonnade,
Les maux, sur moi, je prend, tel un caladre,
Seul Morphée m'offre quelque quiétude,
Tel un vin lourd, me retire le poids de la solitude.Mais lorsque Aurore enlace le ciel,
De ses gracieux doigts vermeils,
Et que mon esprit encore enivré de douces visions,
Doit revenir avec force d'arguments et de raisons,La vie est là, toute proche, je veux la rejoindre, dehors,
Pourtant, je n'ai pu goûter aux délices d'Hathor,
Mes récompenses furent les peines de Sisyphe,
Mes rêves, dans la houle, roulèrent, comme son rocher, sur les récifs.Mon intérêt faiblissant, les dieux m'abandonnèrent,
Hadès, avant son jugement, m'enleva un être cher,
Anubis a pesé, mon Shout était plus lourd que le Maat,
Shat ne m'a aidé en voyant mon Ib,ma destinée, condamnée, échec et mat._______________
Écrit en 2016
Revisité le 1er mai 2019Attention c'est lourd en mythologie égyptienne et grecque. Si vous comprenez pas les derniers vers, je vous invite à consulter ce site :
https://mythologica.fr/egypte/concept.htm (ils expliqueront mieux que moi)Pour le caladre, c'est un oiseau mythique censé prendre les souffrances des malades sur lui.
Et pour Hathor, c'est la déesse (assez sanguinaire) de l'amour et de l'ivresse dans la mythologie égyptienne.
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Mes émotions sur papier
PoetrySoyons simples dans le sublime. Quelques poèmes de ma composition, quelques tempêtes d'émotions.... Bonne lecture