Mes émotions sur papier

Jouet du destin

Les pinceaux du pardon,
Marquent mon nom,
Sur la roue du destin,
Ce gouvernail si craint;

La taille il me ceint,
Me guidant vers un matin,
Où je ne veux m'éveiller,
Pour servir et aimer.

Oh Destin, cruel et rieur !
Pourquoi, ces visages railleurs,
Dois-je de nouveau affronter,
Dans les lieux où j'aurai pu reposer ?

Mon bateau, de cap a changé,
Le gouvernail m'est dérobé,
Je perds la main, emmêlée
Je suis, parmi les lianes tressées.

De cette jungle, je veux me libérer,
Une eau noire vient m'asperger,
Elle infiltre mes vêtements,
Telle une encre, s'étendant.

Encre, calligraphie, roman,
Est-ce, un auteur expérimentant
Sur moi, sa création vivante,
Des situations, pour lui hilarantes ?

Le Destin est-il un écrivain,
S'esclaffant de nous, humains,
Pauvres créatures, marchant,
Dans les lianes, et sur l'encre voguant ?

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Poème sans le comptage des vers
Écrit le 14 juin 2019