Ma bouche est un cratère

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En moins d'une heure
Je suis passée
De la simple joie,
D'un jeu sans lois,
À des muscles cambrés,
Jugulaire palpitante,
Tambour de ma colère,
Vinbrant dans l'air,
Telles mes cordes vocales,
Chantant un air de métal,
Un cri et une collision,
Puis à l'étrange sensation
D'un général abandon,
Et l'offrande, sur mon édredon,
De trous humides, mes pleurs.

L'oreille aux aguets,
Gémissements, vomissement
Un écouteur pendant,
Je voulais me refermer,
Mais un accès à la réalité,
Pour ma mère il faut garder.

Je ne sais plus
Qui...je...suis
Ah..quand tu étais là
Je le savais, ma lumière
(J'attends l'infirmière)
Tu pouvais réfreiner
Mon égoïste de frère,
À présent il prospère
De notre esclavage
Familial clivage.


Là las cette origine,
L'anxiété me domine,
Montagne, colline
Ou profonde mine.
La peur du mal réside,
Parmi des cristaux intrépides,
Des poussières incomparables,
Un magma indomptable,
Avec toutes ces diverses pierres,
Ma bouche devient un cratère.

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Commencé le 21 et terminé le 26 octobre 2019
Poème sans le "comptage" des vers

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