Le choc des générations

Chapitre 14

Voila plusieurs jours que les sagittaires étaient partis en mission. Ils arrivaient enfin au pied de l'Aconcagua, ou le colosse de l'Amérique. Partout où ils regardaient, ils se sentaient tout petit en face de ces immenses montagnes et glaciers. Afin d'éviter d'éveiller d'éventuels soupçons, ils étaient venus par différents moyens de transport, de façon à ne pas à avoir utiliser la téléportation et donc par extension le cosmos. La tête qu'avait fait Sysyphe lorsqu'il avait vu un avion pour la première fois aurais valut de l'or. Bien évidemment, Sly en avait profité pour discrètement le photographier sous l'œil amusé d'Ayoros. Les trois chevaliers ce regardèrent avec un regard complice, qui sous entendait qu'ils étaient tous prêts à avancer. Il fallait qu'ils grimpent vite, et, vu la hauteur de cette montagne, cela n'allait pas être de tout repos. Certes ils avaient leur entrainement de chevalier, donc ils y arriveraient en une journées, mais ils allaient devoir forcer un peu, tout en prenant le plus grand soin de ne pas ce faire remarquer.

Au bout de quelques heures, ils prirent le temps de s'arrêter pour profiter de la vu. Finalement, ce n'était pas désagréable, comme promenade ! Alors que Sysyphe et Sly discutaient de la vu, Ayoros fronça les sourcils un peu à l'écart. Des nuages noirs, chargés de pluie et de foudre avançaient droit vers eux. De plus, la température avait chuté d'un coup, malgré le fait qu'ils soient au même endroit depuis un moment, et que le soleil brillait toujours autant sur eux. Le grand pope avait raison. Quelque chose n'allait définitivement pas ici. Toujours perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas que c'est deux frères d'armes c'étaient retournés vers lui, légèrement soucieux. Il essaya de les rassurer, avant de leur faire part de ses observations. Ainsi se remirent-ils aussitôt en route, ne remarquant pas les individus cachés un peu plus loin, qui observaient leurs faits et gestes.

Les chevaliers reprirent leur ascension, en étant sur leur garde. Un tel changement climatique pouvait n'être que le début des problèmes. Ils eurent raison.

 À peine deux heures plus tard, une tempête qui n'avait rien de naturel s'abattit sur eux. Les vents, la pluie et la foudre les empêchaient presque d'avancer. Le bruit assourdissant du tonnerre leur faisait perdre leur repère. Ce n'était pas bon signe, vraiment pas bon signe.

Après des heures à batailler contre ce déluge, la nuit était tombé et ils commençaient à être fatigués. Pour ne rien arranger, trois silhouettes apparurent devant eux. Deux femmes et un homme, tous dans des tenues leur permettant de bouger facilement et une lance à la main.

-----------------------

Shion observa attentivement Mayu travailler sur des armures. Il devait reconnaitre qu'elle était douée, et que malgré sont hyperactivité en temps normal et son apparent manque de sérieux, elle fournissait une concentration et un intérêt tout particulier pour la tâche qu'elle accomplissait. De plus, les résultats de son œuvre étaient tout bonnement admirables. Durand les longues et nombreuses années de sa vie, il n'avait que rarement vu ça. Quand elle se retourna, il lui sourit puis lui tendis une tasse de thé. L'ancien or du bélier, curieux, ne put s'empêcher de lui demander d'où venait cette technique.

-Elle me viens de mon maître, Kiki ! C'était le disciple de mû il me semble... Il devait être à ma place dans cette armure, mais la déesse l'a chargé de veiller sur ce qui reste du peuple Atlante. Donc me voici.

-Mais cela n'explique pas tout. Il y a une différence entre connaître une technique et l'a maitriser parfaitement. J'imagine qu'il ne doit pas y avoir que cela.

-Effectivement. Vous savez, comme je l'ai dit plus tôt, c'était lui qui aurais dût ce tenir dans l'armure du bélier. Alors beaucoup d'ancien du sanctuaire avait des soute sur moi, et j'ai donc dû faire mes preuves. De plus, en Atlantide, je viens d'une famille de barde...donc bonjour la crédibilité en tant que gardien rapproché de ma déesse ! Je me suis entrainé à fond pour que l'on accepte le fait fait que si je suis ici, c'est parce que je le mérite... Mais je doit dire aussi que mes amis, les autre ors et le grand pope, m'ont énormément aidés. Ils m'ont acceptés comme j'étaie et m'ont considérés comme l'une des leurs tout de suite.