Harry Potter et L'Enfant Maudit - Partie 1

Novembre 2010

Sophie Windsor-Fawley, novembre 2010

Lorsque nous étions en deuxième année, il y a eu un petit incident. Nous nous sommes retrouvées, Delphi et moi, devant trois Gryffondor de troisième ou quatrième année qui brutalisaient un Serpentard de première année. Delphi avait sorti sa baguette aussi vite que l'éclair et désarma l'un deux. Rapidement, elle lança un maléfice saucisson sur le deuxième. Le troisième tenta un sortilège de désarmement, mais Delphi riposta. Après un échange brutal, Delphi fini par dominer son adversaire et l'envoyer s'écraser au sol, désarmé et les bras en l'air.

Quant à moi je m'étais caché derrière une armure décorative en attendant que ce soit fini. 

Milicent Bullstrode, novembre 2010.

Le travail d'un professeur n'est pas simplement d'apprendre des choses aux élèves, mais de faire en sorte que ces derniers s'épanouissent.

En tant que directrice de la maison Seprentard, j'ai dû donner une semaine de retenues à Delphini Lestrange pour s'être battu en duel dans les couloirs. J'avais aussi retiré des points à Serpentard.

-Miss Lestrange, je comprends que vous aillez voulu aidé cet élève, mais la prochaine fois courrez chercher un professeur ou un préfet au lieu de jouer à la justicière, l'avais-je réprimandé.

-D'accord, m'avais-t-elle simplement répondu d'un air impassible.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'intuition que Delphini n'était pas intervenue simplement pour aider l'élève de première année, mais qu'elle voulait se battre.

En effet, je ne pense pas qu'elle fut quelqu'un de très altruiste. Derrière sa noblesse, la délicatesse de ses gestes, la douceur de sa voix et ses petites pommettes toutes roses, je voyais une petite guerrière. J'appréciais beaucoup ce côté-là. D'autant plus que je sentais qu'elle avait un fond de colère en elle. Je crois que même si elle ne laissait rien paraître, elle vivait mal les tourments que lui infligeait ses camarades.

Alors qu'elle sortait de mon bureau, j'eus une idée.

-Lestrange, l'appelai-je.

Elle se retourna vers moi.

-Pensez à intégrer le club de duel, lui conseillai-je.

Je vis une étincelle s'allumer en ses yeux. C'était une des rares fois où je la vis vraiment sourire sincèrement.

-Après votre semaine de retenues bien sûr, avais-je ajouté. Toujours en souriant, elle acquiesça d'un signe de tête et s'en alla.