Inspiré du grand Paolo Coelho, notamment sa merveille : « La sorcière de Portobello.»
Delphini Nagini Lestrange, fille de Bellatrix Lestrange et mystérieuse sorcière au visage de marbre. Accablée d'un nom qui fit trembler de peur les sorciers et les...
Lorsque Delphi revint au manoir après sa première année à Poudlard, elle semblait soulagée. Dans ses lettres, elle nous disait toujours que tout allait bien mais lorsqu'on demandait plus de détails sur la vie à l'école, elle était toujours évasive et quand on lui demandait s'il y avait des élèves qui la dérangeait, elle détournait toujours le regard en répondant « non ». Ma mère et moi savions que quelque chose clochait.
Une après-midi alors qu'elle lisait un livre dans le jardin du Manoir, je sortis la voir.
-Salut, lui dis-je. Elle me salua avec un de ses légers et brefs sourires froids. Que lis-tu ? Continuai-je pour faire la conversation. Sans me parler elle me montra la couverture du livre. Je crois que c'était : « Histoire de la Magie » par Bathilda Tourdesac.
Comme toujours, elle ne voulait pas trop parler, c'est à peine si elle me regardait. Alors je lui pris son livre de ses mains, je le fermai et posai à côté de moi. Elle haussa ses sourcils d'un air interrogatif mais sans dire un mot.
Je la regardais d'un air sérieux.
-Delphi, tu sais que tu peux tout me dire ? Lui demandai-je.
-Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Demanda-t-elle avec le faux sourire qu'elle savait si bien faire.
-Je sais que ça ne va pas à Poudlard, lui-dis-je.
Elle ne répondit pas continuant à me regarder d'un air impassible.
-Il y a des élèves qui te tourmentent ? Demandai-je. Tu n'as pas besoin de faire semblant, ce n'est pas grave si ...
-Je ne fais pas semblant, m'interrompit-elle d'un air détaché. Je ne leur prête pas attention, je n'ai donc pas besoin d'en parler.
Je lui souris.
-Dis-donc petite cousine, tu es une dure.
Un autre faux sourire se dessina sur ses lèvres.
-Moi à ta place, j'aurais aimé apprendre à me défendre, lui dis-je en prenant un air détaché. Je m'étais levé faisant semblant de vouloir m'en aller quand elle me dit :
-Attend !
Je me suis retourné vers elle, arborant un sourire complice. Elle fronça les sourcils d'un air perplexe.
-On dirait que tu veux apprendre à te défendre finalement...
-Comment ça ?
-Lancer un ou deux sortilèges pour effrayer les brutes.
-Tu veux m'apprendre des sortilèges... de défense ?
Rappelez-vous qu'en 2010, « la trace » n'était pas aussi sophistiquée que aujourd'hui. Le ministère pouvait savoir où et quand la magie était utilisée mais pas par qui. Il suffisait aux mineurs d'utiliser leurs baguettes à coté de sorciers adultes. C'est comme ça que j'ai initié ma cousine aux sortilèges de défenses.
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