.II.

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Pendant que Bill attachait les cadavres sur les chevaux, j'observais le paysage. Les plaines du Wisconsin devant moi, dans la nuit.
- Tu vient John, on n'y va."
Me dit Bill. Cela valait il vraiment le coût de tuer pour vivre. Le regard de détresse que m'a jeté notre dernière cible, Willard, agonisant sur le sol bénis de l'Oregon.

J'étais certain qu'on l'accusait à tord, mais Bill lui avait explosé la tête munis de son calibre 12. Bill aimait tuer. Il était violent, il aimait faire souffrir ses congénères. Une fois le shérif de Madison nous avait envoyés chercher un petit voyou qui avait tenté de volé un homme riche au marché, il s'est enfui à cheval et on l'a retrouvé cent mètres plus loin.

Il c'était cassé la jambe. C'était un pauvre gamin sans argent qui volait pour survivre. J'avais pitié de lui, mais Bill lui avait tiré une balle dans son autre jambe. J'ai directement repoussé Bill en l'insultant, le gamin cria de douleur. On n'a finalement mis fin à ses souffrances. On l'a jetés dans la rivière puis nous avons dit au shérif qu'il s'était enfui.
- Bon John tu viens ?!"
Je lui dit que j'arrivais et nous sommes partis.

DAKOTAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant