Hey, ma belle.

B

Lucy vient d'entrer dans le café où elle travaille. C'est son boulot de jour, le soir elle travaille deux heures dans un restaurant comme serveuse. Ses petits boulots ne payent pas beaucoup mais ils lui permettent quand même de vivre convenablement avec ses enfants. Ceux-ci sont à la maternelle en ce moment même.

Après avoir enfiler son uniforme, elle attrape le plateau qui lui est tendu. Après un regard dans la pièce, celui-ci s'arrête par la suite sur la personne qu'elle n'aurait jamais voulu revoir de toute sa vie. Il la remarque et lui fait signe. Contrainte à cause du travail, elle s'approche de lui à pas lents.

« — Qu'est-ce que je peux vous servir, monsieur Dragneel ? » elle demande professionnellement.

« — Lucy, on peut parler... ? » il demande, le regard baissé se mordant la lèvre inférieur.

« — Je suis désolé monsieur, mais je ne peux pas avoir de contact avec les clients pendant mes heures de service. Puis-je vous servir quelque chose ? » elle demande une nouvelle fois en serrant un peu plus son plateau.

« — Lucy... » il a dit ça d'une manière tellement blessé, que la blonde sentit son coeur se serrer mais il lui a fait bien pire.

« — Si vous n'avez rien n'a commandé, je vais devoir y aller. »

Elle se retourne pour partir mais il lui attrape le poignet.

« — J-Je vais prendre un café. » il soupire en resserrant sa cravate par la suite.

Lucy ne manque pas de remarquer ce geste qui l'a toujours séduite, elle déglutit légèrement avant de partir.

Bien plus tard dans la journée, Lucy finit son service. Après avoir remis ses vêtements, elle sort du café et alors qu'elle marche tranquillement en direction de la maternelle, elle entend klaxonner. Se disant que ce n'est pas pour elle, elle continue son chemin avant que la personne ne klaxonne une nouvelle fois. Elle prend alors le temps de se retourner pour voir ce qu'il se passe. Une Audi noir s'arrête juste à côté d'elle et la vitre se baisse laissant apparaître des cheveux roses.

Il a attendu tout ce temps la fin de son service ?!

Elle ouvre de grands yeux.

« — Monte, j'aimerai qu'on parle. »

Sont les seuls mots qu'il prononce.