~ Chapitre 706 - Samedi 29 septembre ~

223 38 8
                                    

Nous sommes donc actuellement dans sa chambre, lui allongé de tout son long sur son lit et moi assis près de lui. J'en profite pour m'allonger un peu sur lui en posant ma tête sur son torse. Je sens son coeur battre un peu plus vite ce qui me fait sourire. Finalement, je ne suis pas le seul à avoir un coeur un peu trop actif lorsque je me trouve proche de lui. C'est rassurant.

"Pourquoi tu souris lapinou ?

- Parce que j'ai envie de sourire, j'ai pas le droit ?

- Si, si. Enfin ça dépend. Si c'est parce que tu repense à ce que t'as dis ma mère toute à l'heure et que ça te fait sourire, là ça voudrait dire que tu te moque de moi.

- Ben c'était pas pour ça. J'avais même oublié. Mais maintenant que tu m'y fais penser, c'est vrai que ça aussi c'était drôle."

Je relève la tête pour voir l'expression contrariée qui s'est dessinée sur son visage. Ce qui me fait sourire d''avantage. Je crois que j'ai trouvé un bon filon il ne faut surtout pas que je le lâche.

"Rigole pas c'est pas drôle... je sais même pas pourquoi elle fait ça... c'est vraiment nul d'afficher son fils devant son petit-copain...

- Elle te taquine un peu, c'est pas méchant. Et moi je trouve ça plutôt drôle.

- Bah t'es bien le seul que ça fait rire.

- Tu sais, je pense savoir d'où te vient cet humour un peu particulier que tu peux avoir parfois. Après je dis ça...

- Ouais... ben c'est quand même nul."

Je continue de sourire, attendris par sa petite bouille chagrinée. Je dépose alors un baiser sur le coin de ses lèvres qui semble le surprendre. Il ne s'est pas encore habitué à ce que j'agisse aussi naturellement avec lui visiblement. Je me redresse en m'appuyant sur le coude.

"Bon, on va faire nos devoirs de grands ?

- Mmpff on peut pas les faire plus tard ? On est bien là.

- Oui mais plus vite j'aurais compris ma leçon de math, plus vite on aura le reste de l'après-midi pour en profiter tous les deux."

Il semble peser le pour et le contre et finit par arriver à une conclusion puisqu'il m'attire soudainement contre lui.

"D'accord, mais d'abord un câlin".

Va pour un câlin. Je ne vais pas me plaindre, au contraire. Ses bras se serrent autours de moi, tandis que je dépose ma tête dans le creux de son cou. Je crois que c'est définitivement le meilleur endroit du monde... On reste ainsi quelques minutes, sans rien dire, profitant simplement du moment.

Ses lèvres viennent se poser doucement sur le haut de ma tête, puis sur mon front. Son doigt relève mon menton et je plonge mes yeux dans les siens avant qu'il ne m'embrasse avec un peu plus de fougue que ce que je n'avais prévu, déclenchant immédiatement une danse endiablée dans ma cage thoracique.

"Voilà c'est bon, on peut se mettre à réviser".

Le Taeorème du lapin - Taekook (Partie 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant