Lemon ~ Aliex

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⚠️ CE CHAPITRE PEUT CHOQUER, À TOUTES LES PERSONNES SUSCEPTIBLES VEUILLEZ SAUTEZ CE CHAPITRE ! ⚠️

(Petite parenthèse pour vous dire que ce chapitre a été écrit il y a plus d'un an et demi, et que je n'ai jamais su le finir, trop dur pour moi, donc pour ceux qui veulent quand même  voici un lemon aloès, qui malheureusement se fini d'un coup.. Bonne lecture !)


Vincent sort de la salle de bain, seulement habillé d'une serviette nouée autour de sa taille. Je sens le rouge me monter aux joues, je détourne le regard avant qu'il ne s'en rende compte. Il s'assoit sur le lit à côté de moi et prends son téléphone sur la table de nuit, en m'ignorant. Je sens son épaule dénudée frôler la mienne. Je ne bouge pas, je regarde juste un point fixe entre mes deux pieds, la tête baissée.

Après quelques minutes, Alien jette son téléphone sur le fauteuil à l'autre bout de la chambre. Raté. Il tombe par terre juste à côté du fauteuil, dans un bruit patibulaire. Vincent hosse les épaules, je rigole un peu face à cet splendide échec. Il tourne la tête vers moi, puis me fixe droit dans les yeux, avec un air joueur et de défi.

« Ça se moque de moi, là ?

-P't'être bien.

-Ah ouais? Attends un peu toi! »

Il se jette sur moi pour me chatouiller. Merde! Il connaît mes points faibles... J'essaye de controverser comme je peux, mais en vain. Vincent est quasiment couché sur mon torse. On est tout les deux en train de pleurer de rire, de se battre comme des enfants, là, sur un lit d'hôtel.

Le verrou de la porte s'ouvre et Vinsi se magnifeste. Il rougit instantanément. Je me rends compte que Al' est vraiment coller à mon torse, et que la petite serviette qui cachait ses parties, c'est un peu -beaucoup- défaite. Vincent se releva tel un piquait, puis parti aussitôt, presque en courant, s'enfermer dans la salle de bain. Je calme rapidement mon fou rire et me redresse sur mes coudes. Sylvain me regarde bizarrement... Qu'es qu'il veut encore lui ?

« Et bas! Il y a des hôtels pour ça, tu sais?

-Mec on EST dans un hôtel! Et puis... il y a rien entre Al' et moi.

-Tu dis ça sur un ton triste. Ça veut dire quoi ? »

Je m'assois en tailleur sur le lit et Sylvain vient s'asseoir dans la même position en face de moi, prêt à m'écouter. Mais qu'est-ce qu'il veut que je lui dise? J'abaisse le regard, cherchant les mots justes.

« Alors?

-Euh... Il n'y a rien entre nous. C'est tout.

-C'est pas 'tout' nan...

-Mais quand il est proche de moi je me sens bizarre. Son odeur, ses traits, ses mimiques, ses yeux... ses lèvres... Tout chez lui est parfait! ...Je sais pas si c'est juste de l'amitié, si on peut appeler ça de l'amour, si je veux plus, si je veux rien... pffff... J'suis paumé enfaite. Totalement paumé.

-Rémi, écoutes. T'es pas paumé, tu es amoureux.

-De mon meilleur pote? Sérieux ? »

Sur ses mots, la salle de bain s'ouvre et Vincent en sort, toujours avec seulement la petite serviette. Il attache son regard au mien. Je sens Sylvain descendre du lit, à reculons il sort de la chambre sans rien dire, comme si il était invisible. Me laissant moi et Vincent, seuls.

Mon regard dans celui de Vincent me rappelle à quel points ces yeux sont magnifiques. Putain comme j'ai envie de l'embrasser! Mais je ne peux pas... Si lui ne le veut pas, si il me repousse, c'est fini. Peut-être qu'il ne voudrait plus jamais me revoir. Vincent fait quelques pas en ma direction, puis s'arrête. Je me lève du lit et me mets debout en face de lui, à deux mètres environ. C'est trop loin, je veux l'avoir dans mes bras, le serrer contre moi, l'avoir le plus proche de moi. Je me mors ma lèvre inférieure pour essayer de me contrôler.

« Arrête. De te mordre la lèvre. Arrête.

-Pourquoi?

-Ça me donne envie de faire une connerie...

-Moi j'ai envie de faire une connerie. »

Je ne sais pas par quel courage je suis prêt à risquer notre amitié, mais en une fraction de seconde je réduis les deux mètres qui nous séparait, en cinq lilliputiens centimètres. Je monte doucement ma main pour la poser dans ses cheveux. Mes yeux brillants dans les siens. Je crois entendre son cœur battre en rythme avec le mien. Je rapproche au ralenti mon visage du sien, il ne bouge pas, me fixant toujours droit dans les yeux. Avec toute la délicatesse du monde, je pose mes lèvres sur les siennes. J'étais prêt à me faire repousser. Mais il répondit à mon baiser en posant sa main sur ma hanche, me serrant un peu plus contre de lui. A ce geste, des frissons me parcours le long des bras.

La douceur de ce baiser se transforme petit à petit en baiser langoureux et sauvage. On se sépare un petit peu pour se regarder dans les yeux. Nos regards sont comme imperturbables. Ne pouvant plus m'en lasser, je me jette de nouveau sur ses lèvres.

Il caresse mes cheveux bruns, son autre main descend rapidement vers mon jean. Il me force doucement à me reculer et je tombe en arrière sur le lit. Je laisse Vincent prendre les dessus, je le laisse me guider.

Je relève le tête et m'appuie sur mes coudes, admirant les gestes de Vincent.

Toujours précis et délicat, il embrasse mon bas ventre et descend mon jean. Lorsque je sens ces dents jouer avec l'élastique de mon boxer, ma tête bascule en arrière et un long soupir vigoureux s'échappe sans vraiment le vouloir. Il abuse de mon désir, j'aimerais qu'il me retire ce putain de tissu en trop, mais non. Il me frustre davantage à chaque instant. J'écarte un peu mes jambes pour lui faire comprendre que je n'en pouvais plus. Il me regarde dans les yeux un sourire narquois aux lèvres, il retire brusquement mon boxer et sans crier gare empoigne mon membre. Je gémis presque instantanément, et enfouis ma tête dans les draps, comme pour cacher mes bruits. Vincent remonte son visage près du mien, et me force à relever le regard vers lui. Il me caresse du regard, ces prunelles sont bien plus obscures qu'à leurs habitudes, cela en est troublant. J'attache mon regard au sien, il contemple les expressions de mon visage face à ses mouvements, et accommode ses gestes.

Un grognement s'arrache lorsque Vincent fait un va et vient plus puissant que les précédents. J'essaye de réouvrir les yeux et le regarde, il a trouvé la bonne position et les bonnes intervalles. Toujours en me fixant dans les yeux, il donne de nouveau une puissante impulsion. Ma tête bascule en arrière, inconsciemment je me cambre sous lui, ma main droite sert les draps, quant avec l'autre j'enfuis instinctivement mes ongles dans le haut de sa nuque. Il continu et prolonge mon désir encore de longues minutes, puis rapproche son visage du mien avant d'embrasser ma mâchoire, mon cou, ma peau d'Adam...

J'essaye de contenir mes râles de plaisir mais lorsque il descend sa main pour frôler mon anus, en vain. Lentement il caresse autour, et rentre son majeur avec délicatesse. Un gémissement s'enfuit, Vincent le coupe en m'embrassant passionnément. Difficilement je réponds à son baiser. 

Il tourne son doigts, le sort, avant de le rentrer de nouveau, plus profond à chaque fois. J'avais l'impression de jouir. Il renouvelle son geste...

(Je laisse donc votre imagination poursuivre...)

Recueil OS 🌈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant