Le Bistrot de l'Eidolon #2

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Les propos tenus par les personnages relèvent de la fiction. Ils n'engagent nullement la rédaction et ne sauraient être imputés à l'un de nos chroniqueurs. Toute ressemblance avec des personnes ou une situation réelle est complètement fortuite.

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Le Bistrot À l'Eidolon en Large est le théâtre de débats en tout genre. Aujourd'hui, Johny Walker, le barman, apporte un café à Antonin, un étudiant, pendant que le trentenaire Aristide Adhémar de Maupas sirote un earl grey à la table attenante. 


JOHNY WALKER

 Tiens ! Voilà ta commande ! Tu es étudiant, toi ?


ANTONIN

Merci bien ! Oui, ça se voit tant que ça ?


JOHNY WALKER

C'est qu'en fait, j'ai une question. L'autre jour, sur un site internet, j'ai lu un commentaire sur les adverbes... Et j'avoue ne pas savoir quoi en penser.


ANTONIN

Un commentaire ? Sur un blog, ou un truc du genre ?


JOHNY WALKER

Tout à fait.


ANTONIN

Vous pouvez m'expliquer le contexte ? J'ai du mal à visualiser...


JOHNY WALKER

C'était un commentaire qui expliquait que leur utilisation se devait d'être modérée. Certains préconisaient même de les supprimer tout simplement.


ANTONIN

J'ai bien peur de ne pas tout comprendre. Les supprimer d'où ?


ARISTIDE ADHÉMAR DE MAUPAS

Pardonnez-moi cette intrusion dans votre conversation, mais je n'ai pu empêcher mes oreilles de vous entendre. Il vous faut, mon ami, définir par ce que vous entendez par adverbe.


ANTONIN à lui-même

Mais qu'est-ce qu'il raconte celui-là...


ARISTIDE ADHÉMAR DE MAUPAS

S'agit-il d'adverbes de quantité ? De temps ? De lieu ? D'affirmation ? De négation ? De doute ou encore de manière ? Parce la langue française fourmille d'adverbes, savez-vous ?


ANTONIN à lui-même

Il va bientôt nous falloir un dictionnaire pour le comprendre...

Les Echos de l'EidolonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant