Chapitre 31

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De belles réconciliations

Une certaine routine a fini par s'installer à la maison avec Sunhi. Bien sûr, il n'y avait pas moyen que l'on s'ennuie à cause bien sûr de la folie d'une certaine, mais apparemment elle m'accuse d'en être le responsable.

Commençant dans un premier temps par les bonnes nouvelles, après avoir réussi à la convaincre, celle-ci a décidé de reprendre ses études d'infirmière. Sunhi a réussi de justesse ses examens d'entrée pour une école privée. Je savais que ça allait lui faire le plus grand bien de se donner un objectif professionnel sachant qu'elle avait arrêté de travailler. Elle avait donc beaucoup de temps pour elle loin du stress de ses dettes qui avaient disparu. Sunhi a en effet hérité d'une importante fortune que lui a légué son grand-père. Modestie de cette femme, fait qu'elle ne touche presque pas à cet argent qu'elle a placé dans un compte en banque. Elle était aussi à présent loin de la pression de l'autre connard, bandit qui a été mis en prison pour un bon bout de temps pour notre plus grand soulagement.

22 mai

Ce matin en me réveillant, j'ai trouvé Sunhi trop bizarre à mon goût. Elle était assise dans le salon avec son regard plongé dans le vide. Elle agit toujours comme ça quand un truc la tracasse.

« Bon il y a quoi ? », Elle sursaute tout en m'entendant.

« Waouh, il t'arrive quoi ?

- Je t'ai pas entendu, t'es déjà réveillé ? Me demande-t-elle en jetant un œil à la montre du salon. Ah, attends je te prépare ton petit-déjeuner, me fait-elle en se levant pour fuir dans la cuisine.

- Tu bouges pas d'ici tant que tu me dis pas ce qu'il y a, lui ordonné-je.

- Euh...rien, j'ai faim pas toi ?

- Sunhi, tu le sais que je vais le savoir.

- Bah sais le après », me sort-elle avant de fuir comme une gamine jusque dans la cuisine. Elle me cachait quoi encore celle-là ?

C'est quelle genre de tempête qui allait tomber sur moi ?

Je suis encore jeune, je n'ai pas envie de me faire des cheveux blancs dès maintenant.

À chaque fois que Sunhi agit de cette manière, ça fini par m'intriguer pendant presque toute ma journée au boulot. Je me demande sérieusement comment je fais pour boucler certains bilans et affaires avec ma tête autant remplie.

« Enfin en pause toi, c'est chaud, pire qu'une chauve-souris, me dit mon patron qui me grille dans la salle de pause.

- Non même pas.

- Apprends à rentrer à l'heure comme tout le monde, tu n'as pas une femme que tu dois t'occuper ? Elle même se plaint pas ?

- Hum, même pas, elle comprend donc ça va. On n'a pas encore d'enfants, donc on profite un peu.

- Profiter comment ? Me demande-t-il en haussant les sourcils comme un pervers. Hum je sens que vos nuits sont torrides.

- Je vais pas parler de ça, pardon », lui dis-je en joignant mes mains en signe de supplication. Il rigole en me tapotant l'épaule et quitte la salle de pause. J'ouvre la boite de déjeuner que ma gentille femme m'avait préparé. Je peux mourir pour ses plats tellement qu'ils sont bons. Je cherche ma cuillère que je ne trouve bizarrement pas. Elle a dû oublier de la mettre à l'intérieur. Je pars me servir d'une d'entre elles dans la vaisselle de la salle avant d'entamer mon plat. Je prends tel le grand gourmand que je me connais de grosses bouchés. Mais au fur à mesure je remarque un truc qui m'interpelle, on aurait dit un bâton rose dans le tupperwares. Je le sors avant de faire les gros yeux.

Homme parfait- Femme imparfaiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant