Une garde vient de m'annoncer que j'allais quitter le centre de détention pour mineures dans lequel je vivais depuis désormais quatre mois.-Je ne devais pas sortir avant mes dix-huit ans. Dis-je
- Oui mais nous t'avons trouvé une famille. Me répond la garde
- Sauf que je n'ai pas demandé de famille.
- Ce n'est pas à toi d'en decider malheureusement. Et puis cette famille à l'air très bien, ce sont des anciens amis à tes parents.J'hausse le sourcil. D'anciens amis à mes parents ? Mes parents sont mort il y'a sept ans, pourquoi maintenant ?
- Ils vivaient hors du pays. Me répond la garde comme si elle lisait dans mes pensées. Quand ils sont revenu ils sont tout de suite partie à ta recherche. Si tu le dis. Dis-je
La garde s'en alla et me laissa rassembler mes affaires après m'avoir informé que la famille serait la dans une demie heure. La demie heure passée je suis devant le centre au coté de mon assistante sociale en train d'attendre ma nouvelle famille d'accueil.
- Ne t'en fait pas tout se passera bien, et en cas de problème je ne suis qu'a un coup de telephone. Me rassure Marie mon assistante sociale
Je fais un faible sourire en guise de réponse. Un suv se gare devant le centre et un couple sort de la voiture. L'homme est grand et plutôt athlétique pour son age, d'après la chevalière qu'il porte a l'auriculaire il a étudié à Daniels comme mon père, à en juger par sa démarche et sa carrure il a surement du faire partie de l'equipe de luttes. Sa voiture ainsi que sa montre indiquent qu'il est plutôt riche, cette théorie est confirmée par sa femme, grande blonde élancé caricature par excellence de la présidente de cette sororité que veulent intégrer toutes les filles du campus, son sac Louis Vuitton ainsi que ses escarpins Saint Laurent ne laissent échapper aucun doute quand à leur classe sociale.
- Bonjour Eléonore, je suis Nicholas Sparks et voici ma femme Annalise. Dit le mari en me tendant la main.
- C'est Léo. Dis-je en lui serrant la main
- Nous sommes si heureux de t'avoir enfin trouvé, Jack était mon meilleur ami je ne pouvais pas laisser sa fille entre les mains d'inconnu. Surenchéri Nicholas
- Meilleur ami ? Je n'ai aucun souvenir de vous. Dis-je
- Oui on ne s'est pas beaucoup vue quand tu étais enfant, je voyage beaucoup pour le travail, tu sais ce que l'on dit : les affaires sont les affaires.J'hoche légèrement la tête avant de lancer un regard de détresse à Marie qui me fait un sourire encourageant.
- Je suis Marie l'assistante sociale qui se charge du dossier de Leo, je suis heureuse qu'on lui ai trouvé une famille qui se soucie vraiment d'elle, elle est passée par tellement d'épreuve ce dont elle à besoin c'est de stabilité. Confie Marie au Sparks
- Nous sommes la pour ça, la pauvre petite à besoin d'amour. Rajoute AnnalisePetite ? Je vais avoir dix-huit ans, sans rajouter que je fais la même taille qu'elle malgré ses talons. Après ce qui m'a semblé une éternité les Sparks et moi sommes en route pour la residence familiale. Annalise me vente les mérite du quartier dans lequel ils vivent ainsi que le palmares du lycée du coin mais je n'y prête pas attention je suis trop occupé à contempler le paysage. La voiture s'arrête devant une maison énorme. Nicholas sort mes baggages du coffre pendant qu'Annalise me guide vers la maison.
- Chéri nous sommes rentré! S'écrie Annalise
J'entends quelqu'un dévaler les escaliers.
- Eléonore, je te presente Nathaniel notre fils, vous irez au lycée ensemble. Et ça c'est Charlie la mascotte de la famille.
Le Nathaniel en question est un garçon qui doit avoir le même age que moi, si j'ai bien compris il fait partie de l'équipe de football du lycée ce qui explique son corps athlétique, il porte un short nike noir avec un débardeur sans doutes pour montrer ses muscles, quel crâneur, même si son père est brun et sa mere blonde lui est roux. A ses pieds je voix un chien enorme qui m'a l'air tout à fait inoffensif.
- Enchanté. Me dit Nathaniel. Tu peux m'appeler Nate dit-il en souriant
- Leo. Dis-jeNathaniel ou plutôt Nate s'éloigne vers le jardin tandis que sa mere me guide vers ma chambre qui à plus la superficie d'un petit appartement, je ne savais même pas qu'il existait des chambres aussi grandes. Une fois sure que j'étais seule je défaits mes valises et en sorts un petit carnet,un des journaux de mon père, je cherche activement le nom Nicholas Sparks à l'intérieur de celui ci mais je ne trouve rien. Je sors un autre carnet.
- Qu'est ce que tu lis ?
Je me retourne et me retrouve face à Nate.
- On t'as jamais appris à frapper la rouquine ? Dis-je en rangeant mon carnet
Il esquisse un sourire narquois avant de me répondre.
- Maman m'envoie te dire que le diner est servi. J'ai pas faim.Je vais dormir directement, et j'apprécierai ne pas être dérangé, j'aimerais profiter de ma premiere nuit hors du centre dis-je
Une fois Nate sorti de ma chambre je verrouille la porte, sors mon telephone et compose un numero que je connais dorénavant par coeur.
- C'est moi. En combien de temps tu peux être à Falcon ? Je demande
- Je suis la dans 20 minutes.
- Rejoins moi au parc. Dis-je avant de raccrocherJe sors discrètement par la fenêtre et me dirige vers le fameux parc. Une fois arrivée je m'installe sur la balançoire et attend patiemment.
- Salut. Me dit une voix derriere moi
Je me retourne et vois James, mon copain, nous deux c'était écrit, on s'est rencontré ici dans ce même parc c'est le seul truc bien qui me soit arrivé. Je suis prête à tout pour lui y compris plaider coupable pour un cambriolage à sa place, j'étais encore mineure tout ce que je risquait c'était un centre de detention lui en revanche du haut de ses vingt ans c'était la prison assuré.Il s'assied sur la balançoire à mes cotés.
- Alors ta nouvelle famille ? M'interroge ce dernier
J'hausse les épaules en guise de réponse.
- Ce qui compte c'est que je sois dehors. Le plus vite je trouve les meurtriers de mes parents le mieux c'est. Dis-je le regard dans le vide
- Et après quoi ?J'hausse de nouveaux les épaules.
- Et si je venais vivre avec toi? J'ai bientôt dix-huit ans on pourra mener notre vie comme bon nous semble.
Il degluti.
- J'ai quelqu'un.Dit-il. Quelqu'un d'autre.
- Quelqu'un d'autre ? Je l'interroge n'étant pas sure d'avoir bien compris
- Je savais pas comment te l'annoncer. Bégaye t-il
Pour seule réponse je me contente de me lever lui mettre une gifle et lui tourner le dos. Je me presse de retourner chez les Sparks, je n'en reviens pas d'avoir été aussi stupide, j'ai laissé mes sentiments troubler mon jugement. J'essuie hargneusement les larmes qui ont perlé le long de ma joue. Une fois arrivé j'essaye d'escalader la facade remonter par ou je suis descendue.- Tu peux passer par la porte d'entré les parents dorment.
- Tiens si c'est pas Nate le barbant.
- Fais comme tu veux, bonne nuit. Dit-il en rentrantUne fois dans ma chambre je sors un des journaux de mon père et me mets à le lire, je fais cette même routine depuis les sept dernières années comme si ces vieux journaux allaient me donner des informations sur le meurtre de mes parents.Je remarque que l'un des journaux à du ketchup sur la couverture, souvenirs de la soiree hot dog au centre, je decide d'enlever la couverture en cuir pour aller la nettoyer en l'enlevant quelque chose tombe au sol. On dirait une carte sd, je la glisse dans mon ordinateur mais il m'est impossible d'acceder aux fichiers qu'elle renferme tout est crypté.
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Are you with me ?
Teen FictionContre le véritable mal, on ne trouve réparation que de deux manières : le pardon absolu ou la vengeance mortelle. Ceci n'est pas une histoire sur le pardon. Emily Thorne