Je descends de la voiture de Nate et feint d'aller en cours mais une fois hors de vue je fais demi tour et me dirige vers l'arrêt de bus le plus proche. J'attends cinq petites minutes jusqu'à ce qu'un bus arrive.
- Bonjour, vous allez vers la jetée ? Je demande au chauffeur
- Bonjour , l'arrêt le plus près c'est Coquelicot.Je le remercie et vais m'asseoir au fond du bus écouteurs dans les oreilles. Une vingtaines de minutes plus tard je descends à l'arrêt Coquelicot et marche jusqu'à chez moi - enfin mon ancien chez moi - durant ces sept dernières années je suis venue plusieurs fois dans cette maison qui était autre fois mienne, elle est restée inhabitée - en même temps qui voudrait habiter une maison témoin d'un double homicide- Dans chaque quartier il y a cette maison un peu bizarre et à l'abandon qui devient le décor parfait pour toutes les histoires effrayantes que se racontent les enfants , ma maison a du devenir cette maison. Après une dizaine de minute de marche je me retrouve devant la porte, j'ai toujours un sentiment étrange qui parcours mon corps quand je me retrouve face à cette vielle bicoque, comme si tout ça n'était qu'un rêve, que j'allais ouvrir la porte et que tout serait comme avant, maman en train de regarder son émission de télé achat, papa en train de faire sa fameuse recette de pancakes. Mais dès que je touche la poignée je me rappelle que tout est bel et bien vrai. J'entre doucement dans le couloir et en sept ans rien n'a changé, tout à été laissé comme il l'était, les vases de maman, les cadres photos, tout est à l'identique, si il n'y avait pas ces taches de sangs sur le tapis persan du salon on pourrait croire que c'est une maison de résidence pavillonnaire complètement banale. Je monte les escaliers direction ma chambre qui elle aussi est à l'identique, et mon mur est toujours décoré de mon tableau périodique je le prends en photo avant d'attraper un de mes anciens tube de peinture et d'asperger le mur, si mon père a codé toutes ses informations avec ce tableau il ne faudrait pas qu'il tombe entre de mauvaises mains. Je m'apprête à quitter ma chambre quand j'entends un bruit venant du rez-de-chaussée, quelqu'un monte les escaliers. Et si on m'avait suivie ? Je me cache derrière la porte et retient ma respiration. Une fois que les pas se font entendre dans la pièce je sors de ma cachette et me jette sur l'individu,je lui assène un coup de poing avant de lui mettre un coup de pied à l'abdomen qui l'envoie au sol, et je finis par m'assoir sur lui avec une lime à ongle - c'est tout ce que j'avais sous la main- placé stratégiquement sur son cou.
- Nate ? Je demande surprise. Qu'est-ce tu fais ici ? Je reprend en me levant et le libérant de mon emprise
- Je t'ai suivie. Dit-il en se relevant à son tour et en touchant son nez. Sacré droite.
- Désolée. Dis-je. Pourquoi tu m'as suivie ? Je l'interroge d'un ton accusateur.
- Je voulais voir où tu allais. C'est ton deuxième jour et tu sèche déjà les cours. Pour aller dans une maison abandonnée en plus !
- Ce que je fais ne te regarde pas! Dis-je en descendant les escaliers.Je m'apprêtais à sortir quand il ouvrit la bouche.
- C'est chez toi n'est-ce pas? Questionne t-il en regardant les cadres photos. T'as pas beaucoup changé.
- Je le répète ça ne te regarde pas. Dis-je en sortant
- Qu'est-ce que tu manigances ?Je me retourne vers lui agacée, le plaque au mur et le menace de ma lime à ongle.
- Reste en dehors de tout ça. Je lui ordonne
- Ton numéro de la petite fille asociale et violente marchait peut-être dans tes anciennes familles, mais tu ne me fais pas peur Eléonore. Dit-il en se défaisant de mon emprise sans aucune peine.Je range ma lime et quitte la maison. Pour qui se prend t-il. Je ne mêle pas de ses affaires, qu'il en fasse de même avec les miennes. Énervée je shoote dans un ballon. Je me dépêche de rentrer chez les Sparks afin de déchiffrer les fichiers de mon père, je cours dans les escaliers et me jette sur mon bureau ordinateur et téléphone en main. Mes yeux font des vas et viens entre les deux appareil et je note le tout sur un calepin à ma droite une fois tout déchiffré je regarde mon calepin.
![](https://img.wattpad.com/cover/185647096-288-k120146.jpg)
VOUS LISEZ
Are you with me ?
Novela JuvenilContre le véritable mal, on ne trouve réparation que de deux manières : le pardon absolu ou la vengeance mortelle. Ceci n'est pas une histoire sur le pardon. Emily Thorne