PDV: Joachim
Ça faisait quelques jours que nous avions quitté l'Espagne pour la France. Jenny était hospitalisée dans un hôpital à Paris.
Depuis son arrivé, elle était plus tranquille et apaisée l'ambiance était plus calme et nous pouvions compter sur Isabella qui était avec nous depuis le début.
Les médecins prenaient soin de Jenny et de notre bébé... Mais toujours les mêmes incertitudes sur la vue de Jenny mais j'avais toujours la conviction que tout ira bien.
-Joachim tu retournes à l'hôpital. Demande Francisco en arrangeant les dizaines de bouquets de roses que Jenny recevait à l'appartement
-Oui bien sûr... Tu veux venir ?
-Hm' je ne pense pas qu'elle souhaite entendre parler de moi. Soupire t-il
C'est vrai que Jenny changeait rapidement d'humeur ce qui est selon moi très compréhensible sachant tout ce qu'elle a vecu.
-C'est vrai... Mais tu devrais juste y faire un tour ta présence lui fera du bien
-Ma presence fait du bien a n'inporte qui dans n'inporte quelle situation. Rajoute t-il en souriant
Je le regarde en levant les yeux au ciel avant d'examiner mon salon qui était transformer en jardin et en chocolaterie... Je ne savais plus quoi faire de tout ces chocolats et ces roses qu'on offraient à Jenny. ..
-Allons-y Franciso et arrête de te vanter deux minutes s'il te plaît. Dis-je le regard plonger dans le vide.
Je pensais a Jenny, je n'en pouvais plus de la voire dans cette situation et les médecins sont restés vague en ce qui concerne sa santé en générale.
-Joachim tu as l'air préocupé. Intervient Francisco
-C'est l'état de Jenny... Je ne sais pas si elle verra à nouveau.
-Oh du calme comment ça si elle verra de nouveau, je croyais qu'on l'avait opéré en Espagne.
-Oui mais on ne sait pas si l'opération à eu l'effet escompter...
-Tu es entrain de me dire qu'elle risque d'être aveugle, ne parle pas de malheur.
-Ne parlons pas de ça elle ne le sera pas. Dis je en le regardant dans les yeux
-Bon allons-y... Je lui amène du chocolat. Rajoute t-il en prenant deux boîtes de chocolats Suisse
Je soupire en prenant le sac de vêtement que je devais lui ramener également, je récupère ensuite les clés de ma voiture puis nous descendons en direction de ma voiture se trouvant devant l'hôtel.
Je ne sais pas ce que je deviendrais sans elle, pourquoi nous ne pouvons pas être heureux avec cet enfant qu'elle attend. .. Je me posais cette foutue question tout les jours à chaque fois que je me dirigeais vers l'hôpital pour la voire.
Je ne supportais pas de la voire ainsi dans un lit avec des dizaines d'infirmières autour d'elle... C'était frustrant cette situation, je me force a être fort, a tenir bon pour elle et pour notre bébé mais cette pression, cette tension, l'incertitude auraient raison de ma force mentale.
Je démarre en direction de l'hôpital Georges-Pompidou.
Un silence gênant devenu presque habituel régnait dans la voiture... Ce qui est surprenant sachant que Francisco a toujours quelque chose a dire mais je pense que notre conversation a mit un coup de froid à l'ambiance.
Après près d'une demi-heure de route nous arrivons à l'hôpital.
Je me dirige directement vers la chambre de Jenny, après une semaine à faire des aller retour je connaissais parfaitement le chemin de la chambre.
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Sweet Dreams
Romansa« Nous sommes tombés amoureux, malgré tout ce qui nous séparait. A partir de ce moment-là, il s'est créé quelque chose de rare et de magnifique. » C'est partie d’une attirance physique à des folles nuits mouvementées. Cette folle passion qui lie deu...