ℂ𝕙𝕠𝕔𝕠𝕝𝕒𝕥 ʰᵒᵖᵉᵏᵒᵒᵏ

O-5

Une année passa, sans que les deux garçons ne s'éloignent.

Au contraire même.

Ils s'étaient considérablement rapprochés, au grand plaisir de certaines camarades de classe à l'imagination plus que débordante.

Ils avaient développé une habitude, un peu grâce à leurs mères, certes.

Chaque week-end, et pendant les vacances, ils restaient dormir chez l'un ou chez l'autre, et passaient leurs journées et nuits à se faire des câlins dans l'élit, devant un film ou des dessins animés.

C'était simple, mais ça leur plaisait.

Jungkook continuait toujours le sport, sous les yeux admiratifs de son aîné, et il en profitait.

Il faut dire qu'il adorait quand il avait ce regard, lorsqu'il ne voyait que lui, et, même s'il n'assumait pas encore totalement, il aimait se sentir désiré.

Hoseok, lui, aimait toujours autant le chocolat, avait commencé la danse, et accompagnait parfois son cadet à la salle.

Et ce qu'il adorait, lui, c'était les touchers du plus jeune sur son corps, lorsqu'il l'aidait à faire un exercice.

Il faisait parfois exprès de ne pas comprendre, juste pour pouvoir garder ce contact.

En effet, ils étaient encore adolescents, et à cet âge-là, les hormones, ça travaille.

Hoseok, étant plus âgé, l'avait déjà un peu remarqué, mais Jungkook découvrait seulement ça.

Comment ?

Eh bien, si, au départ, le lapin rêvait déjà parfois de son soleil, un jour — ou plutôt une nuit — tout avait changé.

Ses rêves innocents avaient rapidement laissé place à des rêves plus impurs les uns que les autres.

Depuis qu'il avait posé ses mains sur les hanches du plus vieux, il ne cessait de s'imaginer des scènes plutôt obscènes.

C'en était presque devenu une obsession.

Il voulait plus, et ça empirait de jour en jour.

De l'autre côté, le scénario était pratiquement le même, si ce n'était que l'histoire avait déjà commencé depuis un moment.

Précisément lorsqu'il avait enfin pu l'approcher.

Ça s'était amplifié le jour où ils avaient dormi ensemble, et qu'il avait vu son ventre, nu, pour la première fois.

Et, à force de le regarder faire du sport, le désir s'était, bien évidemment, installé.

Il se demandait ce que ça ferait de toucher son corps, de goûter sa peau, ce que ça ferait de se retrouver sous lui, totalement soumis à son regard, ou encore de le voir prendre du plaisir grâce à lui — lui qui était sûr de ne jamais pouvoir un jour donner envie — le voir les yeux brillants, les joues rouges, les lèvres entrouvertes et la respiration haletante, tandis qu'il goûtait lentement à sa chaire, qu'il le touchait là où il n'aurait jamais cru vouloir toucher et être touché.

Il voulait pleinement ressentir le plaisir relâché par cet acte, il voulait être touché, lui aussi, il l'imaginait prendre ses cuisses en main, l'embrasser de partout, aimer ce corps qu'il n'arrivait plus autant à aimer.

Il s'imaginait prisonnier de la luxure, tellement ivre d'envie qu'il ne serait plus rien d'autre que gémissements et supplications.

Ils voulaient, de la même manière et simultanément sans pourtant le savoir, être les seuls à connaître l'autre sous cet angle.

Mais l'envie n'était pas encore assez puissante pour qu'ils n'osent agir.

Ils se contentaient alors de rêver, d'imaginer, de fantasmer, jusqu'à ce que la limite ne soit atteinte, que l'un d'eux n'explose, si ça n'était pas les deux en même temps.

Et ce moment arrivait à grands pas, plus rapidement qu'ils ne le pensaient.

🍫🍫🍫

J'aime pas trop le début de ce chapitre m'enfin... je suis fière du reste.