Chapitre 1: Le commencement

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Bon... moment, de lecture😅. C'est la première fois que j'écris un livre sur wattpad (ou écris un livre tout court), et donc je pris la personne qui vient de commencer cette histoire, de bien vouloir être indulgent (et de me laisser le tutoyer). Hep, si tu vois une faute ou un problème de logique dans mon histoires, et que tu le sais que c'est une faute et que tu en a envie... tu peux me le dire. Je ne sais pas si j'aurais un mode de publication régulier mais j'essayerais de vite publier. (Traduction= la flemme ne laisse pas beaucoup de temps si tu vois ce que je veux dire...) Les commentaires sont accueillis avec joie.
Merci beaucoup de ton attention... même si je sais que beaucoup zapperons.
Sur-ce bonne lecture!😊

Point de vue : Extérieur

La belle couleur qu'est le noir l'entourait et ne laissait aucune autre couleur, aussi sombre soit-elle, se mêler à ce noir si intense. Il n'y avait aucun bruit, aucun souffle.
C'était comme si le temps lui-même s'était arrêté.

Au milieu de ce vide, un corps flottait. Le corps en question, appartenait à celui qu'on appelle, ou plutôt qu'on appelait Ars (Nda: Ars est le diminutif d'Arès, donc de base il s'appelle Arès, mais tout le monde l'appelle Ars).

Tout doucement, le corps commença à se réchauffer. Les doigts commencèrent à bouger comme s'ils voulaient attrapper quelque chose, les jambes essayèrent de se poser sur un sol mais, ne rencontrant aucune surface stable, elles ne purent que se tortiller lamentablement. Les yeux verts olives papillonaient et tentèrent en vain de rester ouverts. Se rappelant ne pas se remplir, les poumons semblaient sur le point d'éclater.

Ars, de nouveau conscient, ouvrait et refermait la bouche dans l'espoir de pouvoir respirer. Ça ne l'avança pas beaucoup, car il n'aspirait que de l'eau... De l'eau! Il était dans l'eau! Voilà pourquoi il avait l'impression que ses cheveux marons foncés flottaient! Il ne le réalisait qu'à ce moment et, se souvint alors enfin de ce qui lui était arrivé.

Cette nuit-là, il s'était disputé avec sa meilleure amie, Freiya Kiselstein, chez qui il était sensé dormir. Ses parents étaient partis à une "fête entre adulte", comme ils disaient, et ne devaient rentrer que le lendemain.
Ars aurait pû renter chez lui, sa maison était en face, mais, jugeant la maison trop proche de celle de sa meilleure amie, il avait décidé de braver la nuit et d'aller dormir dans le chalet familial, se trouvant à 15 minutes de là.

Après 25 minutes de peur et de recherche, il tomba sur le chalet. Trouver le chalet lui avait pris plus de temps qu'il ne l'avait calculé car marcher dans une montagne la nuit, sans lampe-torche en étant un enfant, n'était pas vraiment une partie de plaisir. Il commençait à pleuvoir fortement et le petit garçon ne savait pas où était caché la clé du chalet.

Après 8 minutes de recherche sous la pluie battante, il trouva la fameuse clé sous le paillasson. Grelottant de froid, il se dépêcha d'ouvrir la porte du chalet et s'y engouffra. Il s'installa sur le canapé de la pièce centrale et, continuant toujours de grelotter, il songea amèrement que sa dispute n'en valait absolument pas la peine. Ars eut une pensée pour le repas du soir, une lasagne. La faim le tenaillait et il regretta d'être parti. Il décida, après une loooonnnngue hésitation -sa fierté n'aimait pas du tout l'idée, car cela donnait un point supplémentaire à Freiya qui menait déjà avec 15/4-, d'aller s'excuser auprès de son amie.

Sur le chemin du retour, c'est-à-dire, sur la route bordant la montagne, il vit sa meilleure amie, qui lui faisait de grands signes en contre-bas. Entre-temps le temps s'était gâté et il pleuvait des cordes. La mer était déchainée et le vent s'était fait violent. Bref, ce n'était pas un temps à rester dehors.

C'est à ce moment qu'un bruit sourd, semblable à un roulement de matériaux lourds, retentit et secoua la montagne.

Qu'est-ce qui pouvait bien secouer une montagne ancestrale? De plus, c'était la seule de leur petit village Anube, donc les villageois y faisait extrêmement attention. Ars se demandait d'où ce bruit pouvait bien provenir. Pas de sa droite, car il n'y avait en contrebas que de l'eau donc... Cela venait de la montagne.
Avant qu'il ne leva sa tête, un bruit lointain le fit tourner la tête vers son amie.

Elle semblait dévastée et hurlait des mots qu'il ne pouvait pas entendre à cause de la distance, du sifflement du vent et du bruit des vagues déchainés, échouant contre la montagne. Il ne l'avait jamais vu aussi terrifiée. Ses beaux yeux verts qu'il avait toujours vu éclairés de malice étaient empreints d'horreur et voilés de larmes. Ses lèvres s'acharnaient à lui transmettre un message, message rendu incompréhensible par le mauvais temps. Ses cheveux d'habitude châtain-blonds et frisés, avaient, à cause de la pluie, fonçés et étaient plaqués sur son visage. Malgré tout l'effroi qu'elle semblait éprouver, Arès se surprit à trouver sa copine belle. Le gamin croisa le regard de la fille et pendant un court instant, il eut le sentiment qu'il devait chérir ce moment et graver tous les détails du visage de son amie dans sa rétine. Pourquoi? Il n'en savait rien.

Ars arrêta sa contemplation lorsqu'il remarqua que le bruit se faisait de plus en plus assourdissant. Il leva la tête vers le flanc de la montagne et c'est là qu'il comprit le message de son amie. Attention. Freiya disait attention. La cause de cet affolement était une avalanche de pierres. Cet éboulement avait déraciné beaucoup d'arbres et il y en avait désormais sur la route, bloquant toute issue possible. De plus en plus de choses tombaient sur la route et le jeune garçon manquait de se faire écraser à chaque fois...

/!\ Attention, les propos suivant pourraient heurter les plus sensible, donc toi qui es très sensible, je te conseille de défiler jusqu'aux prochain mots en gras pour connaître le résumer de ce qui s'est passé./!\

L'avalanche s'approchait de plus en plus et Ars était emprisonné, presque emmuré vivant. Freiya était partie chercher de l'aide, -du moins c'est ce qu'il espérait et ce qui semblait le plus logique-, et n'était toujours pas revenue. Ars avait peur, très peur d'autant plus qu'il était fatigué d'éviter tout ce qui tombait de la montagne. L'avalanche était plus près que jamais et il était emmuré des deux côtés et à bout de force. Il se prépara donc au choc. Il vit néamoins sa famille arriver et c'est à ce moment-là que l'avalanche l'emporta, percutant la barrière de la route qui céda, et il chuta dans la mer.
L'éboulement avait tué la flamme d'espoir qui était apparu dans les yeux de Freiya, en même temps qu'il avait emporté l'enfant.

Ce que ne vit pas l'enfant, fut l'évanouissement de son amie deux semaines plus tard, lorsqu'une équipe spécialisée avait dégagé le terrain, exposant à la vue de tous, ses entrailles enguirlandant le reste de la barrière, et sa main à moitié broyé par l'avalanche.

/!\ L'avalanche a emportée Ars au moment où sa famille est revenu. Il est tombé dans la mer. /!\

PS:
Merci beaucoup de lire cette histoire et n'hésites surtout pas à m'écrir ce que tu en penses, ou s'il y a des problèmes de sens ou d'orthographes. Je vouvois ou tutoie au feeling (^^).

Les légendes d'Anube: Arès Ou Le Réveil Du Porteur De LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant