Un peu de royauté dans ce monde éclaté[TERMINÉ]

[ Chapitre 15: /!\Destin tracé/!\ ]

*À écouter avec la musique*

/!\Attention, chapitre pouvant heurter la sensibilité de certains.
Vous êtes prévenus./!\

Un homme entra dans la pièce et me pointa du doigt :

- C'est la sorcière !

Chamboulée, je m'enfuis sans un regard en arrière.
J'entendis soudain des soldats arriver et me hurler de m'arrêter.
Je n'écoutai pas et continuai ma course vers la forêt, me faisant griffer au passage par les branches des arbres.
Mais bientôt, il ne resta plus qu'une vaste verdure, beaucoup trop visible.

Consciente du danger, je tentai l'impossible.
Et m'élançai vers elle, tout en me retournant.
Certains soldats me faisaient signe de m'arrêter.
Je n'eus pas le temps de la voir passer, et me la pris de plein fouet.
Debout, sous le choc, je regardai horrifiée le bout de la lance dépassant de mon estomac. Je ne pus qu'émettre un hoquet de stupeur.
Du sang coula rapidement de ma bouche, bientôt suivit d'une toue et de spasmes incontrôlables.

La douleur était terrible et je ne cessais de cracher du sang.
Les yeux dans le vague je faisais tout pour rester consciente mais tous mes sens disparaissaient au fur et à mesure que je me vidais.
Mes mains étaient rouges et le paysage devenait flou.
Je m'effondrai tel un foetus dans l'herbe et me tortillais comme une anguille poussant quelques petits cris innodibles.
Je clignai des yeux et vis des hommes me rejoindre au pas de course.
Je les clignai une deuxième fois et l'un d'eux se tenait à présent à mes côtés.

- Ce n'est qu'une enfant! Elle ne méritait pas ça ! Dit-il s'adressant sûrement aux autres.

Je me palpai le ventre et sentis un trou béant au niveau de mon ventre, accompagné d'un liquide chaud se déversant sur l'herbe douce.
Il l'avait retiré...

Une goutte d'eau s'écrasa sur ma joue et je  souris en tendant la main vers le jeune soldat qui me la prit.

- Ne pleure pas... Prononcais-je difficilement, la fatigue s'emparant de moi.

- Je suis désolé, je suis tellement désolé, je leur avais dit de ne pas le faire, mais le commandant ne voulait pas m'écouter....

J'avais de plus en plus de mal à me concentrer sur sa voix.
La lumière du soleil m'appelait me ramenant de nouveaux souvenirs.
Et me sentant fléchir je m'accrochai à lui.

– C'est p....gr..v..

J'étais destinée à mourir, personne n'aurait pu changer ça, je vous retrouverais pensais-je le regard rivé vers l'image d'une famille heureuse. C'est une promesse.

Bonjour, bonsoir,
voici la partie tant attendue, mon côté sadique souhaite réellement vous entendre pleurer à la vue de cette scène.
Drame sur drame, ça ne s'arrange pas.
Dites moi vos impressions sur ce chapitre en commentaire, et n'hésitez pas à voter comme d'habitude si vous l'avez aimé.