Mon Frère 3/4

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La soirée se poursuit comme de rien n'était. On mange le gâteau et ensuite Mick raccompagne Emilie chez elle. Et maintenant, ça doit faire bien une heure qu'il est partit. Et je sais aussi qu'il ne met pas tant de temps d'habitude. 

Quoi

Est-ce qu'il comptait m'éviter maintenant ? 

Ca n'arrivera pas. 

Lui-même l'a dit plutôt. La conversation entre nous deux n'est pas finit. Je compte bien éclaircir cette ambiguïté. La façon dont il a réagit à mon touché, les expressions sur son visage, les rougeurs sur ces joues, ainsi ces paroles. Tout ça ne peut pas ne rien signifier. 

Ayant finis le nettoyage de la cuisine et de la table, je soupire et m'en vais prendre une douche. Je dois être prêt pour son retour. 


Suite à ma douche, je retourne dans le salon. 

Il était déjà vingt-deux heures et il n'était toujours pas revenu. 



" - Léon. Léon, réveilles-toi. Tu vas attraper froid si tu dors là."

Je grognai en entendant la voix de mon frère. 

Je papillonne des yeux, les frotte avant de lever mon regard en sa direction. Je baille et m'assis en tailleur, tandis que Mick me regarde, sourire aux lèvres. 

" - Qui pourrait croire que cette adorable bouille appartient à un jeune-homme de 20 ans, ricana-t-il, m'ébouriffant les cheveux. 

- Ca suffit, fis-je, retirant sa main. Qu'est-ce qui t'a prit autant de temps ? 

- Tu dois être fatigué. Vas dormir, répondit-il, enlevant sa montre et la posa sur la table. 

- Peut importe ce qui t'a prit du temps. Ce n'est pas le plus important, débutai-je, me levant, lui faisant face. Notre conversation de tout à l'heure n'est pas-

- S'il te plaît, Léon, je suis fatigué, me coupa-t-il, fermant les yeux, et détournant le regard. 

- Eh bien, moi aussi je suis fatigué figures-toi ! M'emportai-je, m'approchant de lui. Ecoutes, me calmai-je lentement, prenant une grande inspiration. Je veux juste que les choses soient plus claires, je veux que tu me dise-

- Je pensais que c'était clair tout à l'heure. Je ne vois pas ce qu'il y'a à ajouter.

- Bien-sûr qu'il y'a encore des choses à dire. Bon sang, Mick, je t'aime ! Haussai-je la voix, attrapant son avant-bras. 

- Je le sais, moi aussi je t'aime. Tu es mon petit-frère après-tout, répondit-il, toujours aussi calme, posant doucement sa main sur la mienne. 

- Alors comme ça tu veux jouer au con, murmurai-je amèrement, le fusillant du regard. Très bien, dans ce cas, on va voir lequel de nous deux est le plus con. 

- De quoi tu parles ? Léon, qu'est-ce que tu fai-"

Ne le laissant pas finir sa phrase, je le rapprocha de moi, l'attrapa par la nuque et l'embrassa.

" - L-Léon, arrêtes, tu, se débâtit-il, essayant de me repousser, ses mains sur mes épaules."

Seulement, je ne le lassa pas faire, emprisonnant son bras droit dans son dos et la gauche, le tenant fermement.

" - Je n'arrêterai pas, dis-je sombrement."

Je l'embrassa de nouveau, quand-bien même il se débâtit. 

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