Erina x Ikumi

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Bon, je tente ça, en espérant que cela vous plaise. 

Dîtes-moi ce que vous en pensé. 

Sur ce, bonne lecture.







Juste après le duel des chefs entre Ikumi Mito et Sôma Yukihira...

Je me nomme Ikumi Mito et j'ai dix-sept ans. Je suis née dans une famille d'aristocrate japonaise où la seule chose que je devais refléter était la force. Du moins c'était d'après mon géniteur. Ma mère était de loin la femme la plus tendre que je connaissais. Cependant, je n'avais pas trop à me plaindre, puisque grâce à la réputation de ma famille, j'avais réussi à intégrer la célèbre académie Tostuski. C'était une école de cuisine. Je rêvais depuis toute petite de devenir chef, j'avais ainsi l'opportunité de réaliser mon rêve. Durant les années, je m'étais spécialisée dans la cuisine de viande bovine et sans me vanter j'étais plutôt douée et avais une vrai réputation. Je gagnais toute mes duels de chefs et étais ravi, faisant par la suite la rencontre d'Erina Nakiri, l'une des plus redoutables de Totsuki, dixième au classement du conseil des chefs, en soit, une génie. En plus de son talent pour la cuisine, elle était tout juste ravissante, grande, blonde, belle, des yeux d'un violet magnifique, des lèvres pulpeuses adorables. Je ne pouvais pas rêver mieux comme amie. Du moins... Je n'étais plus très sûr après ce qui venait de se passer.

Pour la première fois de ma vie j'avais perdu un duel. Je me sentais tellement mal, tout ça à cause de ce Sôma Yukihira... Je grognais de rage rien que d'y penser. Le regard que m'avait jeté Erina après m'avait tant brisé le cœur. Elle comptait sur moi pour enfin se débarrasser de ce maudit idiot et tout ce que j'avais fait, c'était la décevoir. Moi qui comptais lui avouer quelque chose après le duel... C'était foutu... Jamais plus elle ne me regarderait, ni même me parlerait.


" - Tiens, qu'est-ce que tu veux ? Entendis-je, alors que j'étais à présent assise devant la porte d'Erina, me mettant par la suite debout devant la blonde.

- E-Erina... J-je suis désolée, répondis-je, baissant la tête, triturant mes doigts. Tu me faisais confiance et je... Ce Sôma... Je suis vraime...

- Arrêtes-toi là, me coupa-t-elle, ouvrant la porte de sa chambre, avant de reprendre: rentres et fermes derrière toi, ce que je fis, tandis qu'elle se dirigea vers son lit. "

Ainsi, je me tenais là, devant la porte, n'osant pas ouvrir ma bouche ou même faire ne serait-ce qu'un bruit, de peur qu'elle ne veuille plus jamais me voir. J'avais envie de pleurer, les yeux fixés au sol, mordillant ma lèvre inférieure. Erina était la seule que j'avais et je ne voulais en aucun cas la perd...



" - Approches, intervint celle-ci, dans un ton mi froid, mi autoritaire, ce qui m'obligeai à enfin bouger de ma place, allant vers elle. Je suis fatiguée, reprit-elle, alors que je ne compris pas où elle voulait en venir. Aides-moi à enlever mes vêtements, ajouta Erina avec cette fois-ci, plus d'autorité dans la voix, s'appuyant confortablement sur son lit.

- J-je... Erina, tu ... Balbutiai-je, troublé par ce qu'elle m'avait demandé.

- Je ne t'ai pas demandé d'ouvrir la bouche ! Cria-t-elle presque, me faisant légèrement sursauter. J'attend. "

Je m'avançai instantanément vers celle-ci sentant déjà la colère dans sa voix, et avant même de faire un geste de plus, alors que je fus déjà penché sur elle, croisai son regard plein de noirceur. Je détournai alors les yeux et m'affairai, les mains tremblantes, dans ma tâche. Je commençai tout d'abord par son nœud papillon rouge qu'elle portait autour du cou, que je déposai ensuite sur le matelas. Je me baissais un peu plus vers la blonde plus tard, lui retirant les premières boutons de sa chemise, alors qu'elle me déstabilisait au fur et à mesure, en me scrutant ainsi, aussi profondément. Alors que je lui retirais sa chemise, bouton par bouton, Erina ne cessait de me fixer avec cette étincelle dans le regard, qu'elle avait à chaque fois qu'on se retrouvait que nous deux. Je ne saurais expliquer ce que signifiait ce regard, mais j'avais comme l'impression qu'une tension planait dans l'air. Je sentais mon cœur battre plus vite à chaque fois que la blond me jetait ce regard. On aurait presque dit qu'elle me désirait. Cette façon qu'elle avait de lécher sa lèvre supérieure, tout en me fusillant du regard et un petit rictus aux coins des lèvres, me rendais étrange.  

OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant