OS

Mon Frère 4/4

Cela fait quatre mois que Mick et moi sortons ensemble.

Enfin !

Nous organisons des sorties, passons nos soirées dans les bras l'un, l'autre. On s'embrasse aussi langoureusement que possible, autant dehors qu'à la maison. Et on a même fait les préliminaires.

C'est comme un rêve.

Cependant, nous sommes jamais allés plus loin que des préliminaires. Pourtant, j'ai envie de lui. Même très envie. Le brun aussi en a envie. Je l'ai bien vu, quand on a mimé l'acte le week-end dernier, qu'il me désirait de tout con être.

La seule question qui se pose à présent, c'est, pourquoi ne va-t-il pas plus loin ? Pourquoi ne me laisse-t-il pas aller plus loin encore ?

Nous sommes enfin ensemble. Comme nous l'avons toujours souhaité. Alors, pourquoi ?

De plus, depuis quelques temps déjà, deux semaines environs, Mick m'évite. Il n'agit pas comme d'habitude. Il est même moins tactile maintenant, que lorsque nous n'étions pas en couple. Parfois quand je suis plus entreprenant, il invente des excuses pour ne pas me toucher ou m'embrasser.

Je ne sais plus quoi penser de cette situation.

Serait-il entrain de regretter son choix ?

Je ne veux pas y penser. Je ne veux pas qu'il me quitte.

Je ne veux pas le perdre.

Encore une fois, je vais devoir lui tirer les verres du nez.

Ca m'agace...

Je sors de la douche, torse nu, séchant mes cheveux à l'aide d'une serviette. Soudain, j'entendis un bruit de serrure.

Mick est rentré.

Je me dirige vers l'entrée et le débarrasse de ses affaires.

" - Bonsoir, grand-frère. Comment a été ta journée ?

- Merci. Je n'en peux plus, souffla-t-il, desserrant sa cravate, allant dans la cuisine. Heureusement que c'est enfin le week-end, ajouta le brun, se servant de l'eau frais.

- Tu veux dîner tout de suite ou tu préfères prendre une douche avant ? Demandai-je, enfilant un t-shirt.

- Si ça ne te dérange pas, j'aimerais me doucher d'abord, rétorqua Mick, m'ébouriffant les cheveux, avec un léger sourire aux lèvres.

- Non, bien-sûr. Vas-y, je m'occupe de mettre la table, fis-je, répondant à son sourire, tandis qu'il partit déjà en direction de la salle d'eau. "

Quelques minutes plus tard, j'ai finit de mettre le table. Quant à mon frère, il me rejoint à table. Au fur et à mesure du dîner, le silence est roi. Un silence plus que désagréable.

Ce comportement ne lui ressemble tellement pas.

D'habitude, on serait entrain de parler de nos journées. Il m'aurait taquiner et je lui aurait renvoyer l'appareil.

Mais, à cet instant, tout ce que je vois chez lui, c'est un vide immense.

Je n'aime pas ce sentiment.

Je ne supporte pas son attitude.

Depuis tout à l'heure, il n'ose même pas me regarder, son regard est fixé sur son assiette.

Comme si c'était la chose le plus importante dans sa vie.

Je n'en peux plus !

" - C'est bon, j'en ai marre ! Hurlai-je, me levant de ma chaise."