Damn You!

Super Family

-C'est quoi son nom ?

-Arrête avec ça Bucky... Souffla le blond en souriant.

Il était assis devant une vitre, un combiné collé à l'oreille avec quelques autres visiteurs éparpillés dans la salle. De l'autre côté, un brun aux cheveux de jais le regardait avec un air mélancolique au visage. Il était entièrement vêtu d'orange et tenait le téléphone grâce à une prothèse à la place du bras droit:

-Dis moi plutôt quand tu sortiras. Le questionna Steve.

Celui-ci soupira avant de répondre à contre-coeur:

-À la fin de la semaine.

Le visage de Steve s'illumina et il félicita son ami:

-Mais c'est super ! Pourquoi fais-tu une tête pareille alors que tu seras bientôt un homme libre.

-J'ai tué, Steve...j'ai tué trop de personnes pour qu'on me laisse sortir, peut importe la date. Déclara Bucky avec sang-froid.

-C'était ça où ton employeur tuait ta famille ! S'emporta Steve.

Le haussement de ton du blond lui attira les quelques foudres des inconnus présents. Il s'excusa donc brièvement avant de reprendre son sermon:

-Peut importe ce que tu as à en dire, je veux mon meilleur ami à mes côtés.

Le brun lui sourit et Steve posa les yeux sur l'horloge:

-Je vais devoir y aller, dit-il à contre-coeur.

-Rejoins ton playboy scarifié. Ironisa Bucky tout sourire.

-C'est mon patron! Répliqua Steve offusqué.

À peine sortit de la salle des visites que son téléphone vibra dans la poche de sa veste. Il s'en empara, remarqua que le numéro affiché lui était inconnu et décrocha, les sourcils légèrement froncés:

-all...

-Venez vite m'aider m'sieur Rogers! S'écria la voix de Peter à l'autre bout du file.

-Qu'est-ce qu'il se passe?! Paniqua le blond en se précipitant vers la sortie.

Il y eut un bruit de verre se brisant sur le sol, des bruit de tables renversées mais toujours aucune réponse. Il raccrocha, sauta sur sa bécane et la fit ronronner d'un tour de poignet.

Tout le monde connaissait la demeure de Tony Stark, c'était la grande villa entourée d'un mur de deux mètres, avec pour seule entrée, un immense portail marqué de ses initiales.
Il avait beau être extrêmement riche, personne n'avait jamais osé essayer y entrer, alors que pouvait-il bien se passer...?

Quand il arriva devant la sonnette, son téléphone vibra pour la seconde fois mais cette fois, il ne regarda pas le numéro et demanda aussitôt:

-Tout va bien Peter ?

-Il me poursuit! S'époumona-t-il.

La grille s'ouvrît presque instantanément quand l'appel fut coupé, et le blond traversa la cour sans perdre plus de temps sur le paysage. Il tenta d'ouvrir la porte mais celle-ci était verrouillée.