Brûle

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La voiture roulait doucement vers la villa de Tony qui n'avait rien dit depuis le baiser surprise de Steve. Il s'était contenté de regarder droit devant lui comme s'il s'était enfermé dans ses pensées pour éviter toute discussion sur ce sujet. Cela amusait le blond qui ne pouvait cacher son sourire en le voyant agir ainsi.

La voiture s'arrêta enfin devant le bâtiment, le brun descendit en premier et ordonna à Pepper tout en évitant toujours le regard du soldat:

-Occupe toi des préparatifs en mon absence, j'ai quelques petites chose à régler.

La blonde lui souris et hocha la tête avant de refermer la porte de la limousine. Elle savait exactement ce que son patron avait en tête et vu la détermination qu'il avait mit dans sa voix, Steve pourrait y laisser des plumes.

Quand la voiture disparut au loin, Tony pénétra sa maison sous les yeux intrigués du blond. Steve entra à son tour appréhendant sa réaction, quand deux mains lui agrippèrent le col pour l'attirer contre des lèvres avides.
Tony l'embrassait passionnément, collant son corps au sien sans aucune gêne ni hésitation. Il réussit à se décoller légèrement, leur souffle se mêlant sensuellement alors que le milliardaire tentait de sceller ses lèvres à nouveau sous la surprise du blond:

-Je pensais que tu n'avais pas apprécié , Souffla Steve en tentant de se remettre de tout cela.

-Non, déclara Tony, tu as raison.

Il tira le blond un peu plus vers lui pour mordiller la lobe de son oreille avant de la suçoter légèrement:

-Je préfère quand c'est moi qui mène. Susurra-t-il.

Ce fut au tour de Steve de se sentir brûler sur place par l'excitation tandis que Tony déboutonnait lentement sa propre chemise avant de la faire chuter contre le sol:

-Si tu hésites trop longtemps, Peter va finir par rentrer, déclara-t-il en se dirigeant vers sa chambre.

Arrivé là bas, il se sentit fier. Ce n'était pas la première fois qu'il jouait les maîtres de jeu, mais faire tomber Steve dans le vice avec lui était sûrement la meilleure partie du monde. En parlant du loup, il fit timidement irruption dans la salle et Tony se décida à le corrompre encore un peu plus en s'allongeant sans le perdre des yeux. Sa victime le rejoignit, tel un fauve, ses mains de chaque côtés du visage d'un Tony tout sourire:

-Sage décision Captain, s'amusa-t-il en entourant les hanches du blond avec ses jambes.

N'attendant pas plus, Steve happa ses lèvres et débuta un bal endiablé avec celle-ci. Les mains de Tony s'aventurèrent sous son t-shirt, caressant ses abdos tout en soulevant le tissu et comme pour lui porter main forte, Steve se redressa pour l'enlever:

-Quel genre de légumes tu manges exactement ? Ironisa Tony en matant le corps de sa future victime.

Il était aussi musclé que dans ses rêves, Peut être un peu plus mais ça il préféra l'ignorer. Il sortit agréablement de ses pensées par un baiser dans le cou et le souffle du blond contre sa peau:

-Même si je te le disait, tu ne pourrais pas te passer de cheeseburger.

Tony voulut répliquer mais il se mordilla la lèvre inférieure en sentant la bouche chaude et légèrement mouillée du blond contre sa cicatrice. Il laissa ses doigts voguer dans la chevelure blonde, frissonnant à chaque fois qu'il la frôlait. Ils étaient tous deux surpris par l'effet qu'elle faisait au milliardaire, il était tellement sensible à cet endroit qu'un simple souffle lui faisait fermer les yeux de plaisir:

-Je ne serais pas un bout de chair gémissant cette fois, marmonna-t-il avant de le renverser sur le côté et de le chevaucher.

Il posa ses mains sur le torse du soldat en souriant et débuta un roulement de hanches qui fit leur membres se frictionner divinement l'un contre l'autre. Le Captain ferma les yeux à son tour sur la vague de plaisir qui les submergea mais ils se sentaient plus que frustrés d'avoir encore leur pantalons.

En un accord commun ils s'arrachèrent littéralement les dernières barrières de tissus qui osaient se mettre en travers de leur ébats. Steve posa ses mains sur les hanches du brun qui les fit glisser doucement vers ses fesses. Leur corps étaient chaud et bouillaient de plus en plus de désir à chaque fois que l'un touchait l'autre:

-Tu comptes attendre la permission Captain ? Gémit Tony frustré de devoir attendre.

Steve ris doucement et attira son amant un peu plus près, paré à aller plus loin quand la porte s'ouvrît à la volée sur un Bruce en colère:

-Tony ! S'écria-t-Il avant de remarquer la scène et de se retourner plus vite que le son. Dé-Désolé...

Steve avait envelopper le corps du brun avec le drap par réflexe alors que celui-ci soupirait bruyamment:

-Tu n'es pas sensé répondre à des questions ? Se plaint-t-il en se laissant tomber contre le torse du blond.

-Qui a dit que j'étais d'accord avec cette histoire ?! S'époumona-t-il en fixant un mur. Et pour l'amour de Dieu, habille toi et rejoins moi en bas.

Bruce ayant enfin disparu, Steve ironisa:

-Ça aurait pu être pire, Peter aurait pu nous surprendre.

Tony sourit en regardant son visage:

-On remet ça ? Demanda-t-il en plongeant dans le regard bleuté.

-Quand vous le souhaiterez monsieur Stark, susurra-t-il avant de l'embrasser une dernière fois.

Tony enfila son pantalon et laissa sa veste ouverte en suivant le chemin prit par son ami:

-J'arrive maman!

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Pendant ce temps, dans un bâtiment sous haute sécurité, un homme regardait la rediffusion de l'interview dont tout le monde parlait, son personnel autour de lui tel des soldats à l'affût du moindre de ses ordres. Il stoppa la vidéo après le discours du Stark et tapota la table de ses doigts, dans ses pensées:

-Quels sont les nouvelles ? Demanda-t-il sans lâcher l'écran de l'œil.

Une homme brun en costume debout derrière son siège avança légèrement pour poser des documents devant lui:

- Il y a de moins en moins d'inscriptions à Asgard et certains suppriment même leur comptes, Une grande majorité des employés de Stark entreprise envoient leur lettres de démissions et nous avons l'opinion publique à dos.

Fury se décida alors à abandonner la vidéo des yeux pour porter son regard à l'homme assis à ses côtés. Celui-ci était silencieux, jouant avec sa main sertie de bagues aux joyaux de différentes couleurs:

-Votre offre est-elle encore valable ?

Le rire sinistre de l'inconnu emplit la pièce, et sa réponse gela presque l'air malgré le ton joueur dans sa voix:

-Je suis inéluctable.

Damn You!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant