Cette nuit, je suis en patrouille avec Izuku Midoriya.
Il est certainement mon meilleur ami, même peut-être mon seul vrai ami. Je l'aime, c'est indéniable mais je ne sais pas ce qui me bloque de lui dire. D'un côté, je n'ai pas envie de perdre mon ami mais d'un autre j'aimerais aller plus loin mais j'ai peur de lui avouez.
Je m'arrête sur un toit et m'endors.
Izuku arrive, je ne peux que le contempler. Il est si beau et son costume lui va si bien. Son sourire illumine ma journée, sa joie me réjouit.
Soudain nous entendons une explosion puis un immense nuage de fumée noir s'envole dans le ciel.
Nous nous sautons du toit, je fais un toboggan de glace et glissons dessus jusqu'à arriver à l'endroit tant convoité.
C'était Katsuki, il se battait contre des vilains de second zone. Nous lui filons un coup de main et le tour est réglé.
Moi et Izuku repartons tranquillement en avant qu'une explosion juste en dessous de pieds se déclenche.
Nous nous faisons éjecter loin l'un de l'autre. Je me relève sans trop d'efforts, je ne sais pas ce qu'il sait passer mais je pense pas avoir eu trop de dégâts.
Soudain me remémorant que j'avais un coéquipier, je me releva d'un coup et chercha du regard à travers la fumée le costume de mon ami.
La fumée s'estompe et je vit avec horreur l'état de mon ami. Les larmes que je peinais à retenir se mirent à couler toute seule, je me couru vers lui m'agenouille par terre et le mit sur mes jambes.
Il a une ouverture béante au niveau du bas ventre, il se réveille comme si il s'était endormi.
- Shouto, que c'est-il passer ?
- Nous repartions quand une explosion sous nos pieds sous fit valser.
- Tu pleures Shouto ?!
Je baissa les yeux comme si c'était une évidence même au vu de sa blessure. Il prit ses deux doigts et se fit sourire.
- Je ne sens plus mon corps. Me dit-il soudainement.
Je comprends tout de suite l'ampleur de ses mots. Ça ne peut pas ce passer comme ça, pas maintenant.
Je le regarde dans les yeux comme pour accrocher son regard et qu'il reste avec moi.
- Ne t'inquiète pas, les secours vont arriver et ça va bien se passer. Il faut que tu tienne jusque là.
Je me sentais trahi de ne rien pouvoir faire, je n'avais aucune issue, aucun moyen d'arrêter l'hémorragie qui était devant moi. Je me sentais impuissant fasse à la situation et je n'aimais pas ça.
- Shouto, qu'est-ce qui te tracasse tant en ce moment dit moi ? Dit-il d'une façon des plus banales.
- Je...je...je Izuku je t'aime.
- Oh, c'était donc ça. Tu sais, moi aussi Shouto.
En me disant cela, ses yeux devinrent vitreux, sans une seule once de vie. Je pleurais toute les larmes de mon corps face à cet horrible spectacle.
Une chose me sauta au yeux.
Même dans la mort, il a gardé son éternel sourire.
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Une petite étoile, si vous avez aimé.
Ça fait toujours plaisir.
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