Burning Woods **ré-écriture**

Chapitre 4*

Une fois arrivé dans le secteur 8, je pose les mains sur les genoux pour reprendre mon souffle. Je ne m'entraine pas autant que lorsque j'étais chaperon et ma forme physique en a pris un bon coup. Je devrais m'y remettre et sans tarder. Aspen se tiens bien droit devant moi avec un sourire amusé.

Aspen: On a de la difficulté à suivre le rythme mon canard?

Moi: Donne... moi... deux minutes... ça ira.

Je ne trompe personne, je suis complètement à bout de souffle. Je me redresse finalement et m'avance vers lui. Sans crie gare, il me tire à lui et m'embrasse. Je me sens prise de vertige, tout comme au premier jour. Un baiser fiévreux et impatient qui vous perdre le nord. La maintenant, plus rien n'a d'importance sauf nous. Je passes mes mains dans ses cheveux et tire légèrement sur les mèches, ce qui le fait grogner contre mes lèvres. Je ne peux pas m'empêcher de sourire sentant sa prise sur mes hanches se resserré.

Moi: Je vois que je t'ai réellement manqué.

Aspen: Chuttt...

C'est à mon tour de rire en le voyant impatient. Il mordille la peau juste au-dessus de ma clavicule, j'avoue que je perds tous mes moyens quand il fait ça. Mon cœur est remplis d'amour pour ce loup rebel. Il enfuis sa tête dans mon cou et prend une bonne inspiration. Je le sens, cette tension palpable entre nous. Lorsque je le forces a relevé la tête, son regard s'embrase et me fait fondre sur place. Je pose à nouveau mes lèvres sur les siennes. Il deviens plus insistant, plus... intense et la discussion qu'il a eu me reviens en tête. Ce n'est en effet pas le moment idéal mais avec son rôle d'alpha et mon devoir d'ancienne, le moment ne sera jamais bon. Sans parler que j'en aie vraiment envie, je veux dire... un petit Aspen ou une petite Cami dans la maison. Avoir un petit être avec celui que j'aime le plus au monde. Je passe mes main sous son t-shirt et retrousse légèrement les rebords. Il recule de moi pour que je puisse le lui retiré. Il me tire par les hanche à nouveau et laisse une trainé de baisers le long de mon cou jusqu'à la marque sur ma poitrine. Je l'entend grogner a nouveau et m'embrase sur place.

Liam: Monsieur, vous devez revenir au campement tout de suite.

Aspen se fige quelques secondes et serre les dents. Il secoue la tête et continue sur sa lancé mais il a perdu toute son intensité, toute sa chaleur.

Liam: Monsieur, votre père a demandé à demander à tous les campements de le rejoindre sans attendre, emmener mademoiselle Cami avec vous.

Aspen: C'est bon, nous nous mettons en chemin.

Aspen recule et enfile son chandail rageusement pendant que je reprends mon souffle. En se retournant vers moi, je vois la frustration imprégné ses traits. Malgré tout, il a les yeux brillant et ses joues ont pris une teinte rosé. J'hausse les épaules et dépose un baiser sur sa joue pour lui redonner sourire.

Aspen: Bon, on y va

Je hoche la tête et lui prend la main. Cette fois, nous prenons notre temps pour retourner au village. Plusieurs dirigeants des autres meutes sont déjà présent mais ils en manque quelques-uns. Je me demande ce qu'il y a de si important pour convoquer tout le monde. Parmi ceux-ci, je retrouve Stella que je n'avais pas revu depuis un long moment. Son expression inquiète ne trompe personne. Elle a un sixième sens très développer et il est rare qu'elle se trompe dans ses prédictions.

Moi: Hey!

Stella: Salut toi!

Moi: Alors, tu me dis ce qui se passe.

Stella: Je pensais que tu pourrais me renseigner.

Moi: Et ton intuition il te dis quoi?

Stella: Ça ne sent pas très bon, mais on va très vite le savoir.

On se retourne vers le bureau principal. Arno nous invite à rentré et nous prenons place autour d'une table. Arno a l'air grave, Aspen le rejoint à sa gauche alors que je m'installe aux cotés de Stella.

Arno: Merci d'être venu aussi rapidement. Comme vous pouvez le constaté, le clan des montagnes ne pourra se joindre à nous dut au condition météorologique mais je les aie déjà mis au courant de l'annonce que je vais faire.

Je dévisage Aspen qui se contente de regarder ses pieds.

Arno: Comme vous le savez déjà les clans du sud sont contre le traiter de paix entre les clans du nord et maintenant presque tous les territoires du nord ou vivent nos voisins les hommes. Jusqu'à maintenant, ils se sont contentés de quelques prises de tête avec les villages humains. Nous avons appris il y a quelques minutes qu'ils ont décidé de passer à l'acte. Le village le plus près de leurs campement a été réduit en cendres. Nous ne savons pas encore combien de personnes ont péri dans cette attaque mais sachez que je suis en aucun cas en accord avec ce qui s'est passée. Nous savons également qu'un train en provenance du quartier général des chaperons a été arrêté par un groupe venant du sud. Je compte sur toi Cami pour te renseigner ce qui est arrivé au train auprès de tes amis à la capital.

Moi: Inutile, je sais déjà ce qui est arrivé puisque j'étais dans ce train.

Arno: Dans ce cas peut-être pourrait tu nous donner plus de précisions.

Moi: Un petit groupe a arrêté le train, parmi eux ce tenais Lydia héritière du sud. Elle n'a pas essayer de m'attaquer cette nuit-là mais je sais qu'elle prépare un soulèvement.

Arno: Comment peux-tu en être sure?

Moi: Une intuition, je sais cependant qu'elle veut se venger et qu'elle cherche à mettre fin aux relations entre humains et loups.

Arno: Bien... Une guerre se prépare et je veux être certain que ceux qui se trouve autour de cette table soutiendrons l'alliance. Si vous refusez de combattre nos semblable, je le comprendrais totalement et ne vous en tiendrais pas rigueur. Ceci dit, je ne voudrais pas vous mettre dans l'embarras et c'est pourquoi je vous demanderais de quitter cette tablé si vous ne voulez pas prendre un côté.

Ce que j'apprécie autant chez les loups, ce sont les sens de l'honneur et la loyauté qui les guident, aucun d'entre eux ne quittent la tablé et ils promettent chacun leur tour de prendre les armes contre les clans du sud si une guerre devait éclater. Arno met fin à la rencontre en me demandant de voir avec les villages de l'alliance ceux qui resteront fidèle a la cause. C'est donc en trainant les talons que je me met en route vers mon village.