Elle

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Pour commencer en douceur, voici un poème que j'ai écrit dans le cadre d'une rédaction en français. Mes amies ont compris, pas ma prof... Qui est censé être calé sur les analyses métaphores et tout le tralala ?
Bref, je m'égare.
Voilà donc mon poème, en espérant que vous le comprendrez (je ne vous en voudrais pas si ça n'était pas le cas).
Tous les vers sont en alexandrins, sauf le premier et le dernier paragraphe qui sont en hexasyllabes pour plus de style, et les deux premiers du second paragraphe qui sont en enneasyllabe pour aucune raison.

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Elle

À l'aube d'un jour d'été,
Où le soleil déchire
La noirceur infinie
De blessures orangées,

Elle pense.

Qu'y a-t-il de plus beau que l'amour ?
Cet amour si profond, si puissant,
Cet amour qui vous envahit complètement,
Quoi de mieux que d'en être empli chaque jour ?

Quoi de mieux, simplement, que de vivre aux côtés
De la moitié qui fait battre votre cœur ?
Chaque instant dans ses bras, des instants tant rêvés
N'est il pas éternellement source de bonheur ?

Et sous les orageux nuages matinaux
Elle hésite à rejoindre l'être aimé :
Ne risquait elle pas la tempête ?
La houle allait elle s'aggraver ?

Mais la mer calme n'est qu'une illusion
Car à peine leurs deux coeurs réunis à nouveau
Une pluie de mépris mitraille leurs raisons
Déferlante vague de haine qui s'abat sur leurs têtes...

Un carnage, une horreur, bientôt plus qu'un radeau
Et au loin sur la berge de leurs proches la silhouette
De minuscules points que l'horizon ne déforme
À tel point qu'elle n'arrive plus à les reconnaître !

Le vent hurle, le bois craque, la mer gronde, elles se battent
Mais une erreur, et son amante tombée à l'eau
Avant que les vagues sur elle ne se referment
Lui cria "Je t'aime !" avant de disparaitre.

Au soir d'un jour d'hiver,
Rejetée par la mer
Naufragée miséreuse
De la dernière tempête,

Elle pense.

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