La descente fut plus aisée que la montée. Nous étions arrivés à la moitié du chemin et avions passé la nuit dans un refuge. Il avait beaucoup neigé ces derniers jours et la neige était profonde mais nous marchions sur un versant peu touché par ces énormes chutes. Sunshine marchait toute heureuse loin devant.
- Sunshine ! Ne va pas si loin !, prévint Speed.
Comme pour confirmer ses dires, un grondement sourd se fit entendre. Une avalanche fonçait droit entre nous et Sunshine. Prise de peur, elle se mit à courir vers nous.
Tout le monde cria :
- Sunshine !
Sans réfléchir, je me mis à courir vers elle, l'attrapa et me roula en boule autour d'elle pour la protéger. Je fermai les yeux et serrai les dents. L'avalanche nous frappa de plein fouet, sous le regard horrifié du reste du groupe. Elle s'écrasa au fond de la vallée et tout le monde s'y rua pour nous chercher. Ils entendirent une faible plainte à travers la neige, plainte que tout le monde reconnu. La voix de la petite Sunshine provenait d'un étrange cocon noir d'environ deux mètres.
Speed, mort d'inquiétude, lui demanda :
- Sunshine ! Ça va ?
Une faible plainte apeurée lui répondit :
- Oui, Becky m'a protégée !
- Mais c'est quoi cet espèce de cocon?
- Quand l'avalanche nous a atteint, ces trucs sont sortis de son dos et se sont enroulés autour de nous
Le cocon de mit alors à bouger et Black remarqua qu'il était comme fait de rubans et qu'ils glissaient les uns sur les autres pour ouvrir le cocon, laissant apparaître une Sunshine encore sous le choc et une Becky tordue de douleur.
Les choses qui sortaient de son dos étaient des bras, plus fins que du papier et entièrement noirs. Toute la troupe de hâta de rejoindre le refuge non loin de là pour s'occuper de nous.
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Pdv Becky
- Gh... Que s'est il passé ? Et où suis je ?
Une voix graisseuse à l'apparence d'un fichier son corrompu lui répondit :
- Nous sommes dans ton subconscient/onscient.
Becky répondit en se retournant, d'un ton colérique :
- Encore toi
Puis elle paniqua:
- Sunshine ! Comment va-t-elle ?
- Elle va bien, ne t'inquiètes/inquiètes pas.
Quand va tu enfin admettre que j'existe bel et bien/et bien ?
- C'est déjà fait. C'est toi qui nous a sauvées de l'avalanche, n'est ce pas ?
- Toujours aussi perspicace/icace, Enna., dit la silhouette qui lui faisait face dans le blanc pur et infini de l'endroit où ils se trouvaient.
- Je t'ai déjà dit que je ne m'appelais PAS Enna...
- Tu rechignes encore à comprendre/prendre Bah, ça viendra, et tu finiras par comprendre pourquoi/ourquoi je t'appelle comme ça/ça.
Celui qui lui faisait face se nommait Dark et vivait dans son esprit. Il était très grand et avait un corps d'humaine, avec de très longs cheveux. Le tout plus noir que noir. Il tentait de lui parler mais elle refusait obstinément de croire qu'il n'était pas le fruit de son imagination.
- En tout cas, tu m'as sauvé la mise. Merci.
-Oh, c'est rien. De toute façon, si tu meurs, moi aussi/aussi. D'ailleurs, maintenant tu peux utiliser mon pouvoir/ouvoir.😊
- Tu veux dire ces espèces de bras qui me sortent du dos?
- Yep. Tu vas voir, ils sont vraiment pratiques/atiques!
D'ailleurs, maintenant que tu as enfin accepté mon existence, mes problèmes existentiels devraient se résoudre d'eux mêmes (petit rire maléfique)
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Wouah ! L'histoire en est déjà à son cinquième chapitre et ça se ressent : j'arrive à court d'inspiration! Alors si vous avez des idées pour la suite, n'hésitez pas à les mettre en commentaires, ça pourrait m'être utile !
