« Les étoiles sont belles ce soir. »
Une histoire dans laquelle une jeune fille au sourire qui peut concurrencer les étoiles fait la rencontre de Spider-Man, le nouveau super-héros qui se balance en costume rouge et bleu entre les toits de New-York...
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PETER PARKER
PETER, dans son costume rouge et bleu, atterrit avec souplesse sur le toit. Il venait d'aider une dame à retrouver son chemin et elle lui avait donné des churros. Il avait essayé d'appeler Happy mais celui ci ne répondait toujours pas. Peter soupira. Après son combat à Berlin, contre Captain America, il ne pouvait plus se contenter d'être la petite araignée sympa du quartier.
« -Hey ça va ? »
Peter qui pensait être seul, se tourna pour apercevoir une fille aux cheveux blonds. Mary, évidemment. Il ignora sa question et lui demanda:
« -Qu'est-ce que tu fais là ? »
Mary esquissa un sourire.
« -C'est le toit de mon immeuble, en fait.»
Le brun comprit rapidement que ce n'était sûrement pas la première fois qu'elle venait ici, puisqu'il vit une table avec quelques chaises, un hamac et quelques coussins.
« -T'as pas l'air d'avoir passé une bonne journée... »
Constata t-elle. En fait, la journée de Peter avait plutôt bien commencé, il avait pour seuls cours de la physique, de l'astrologie et des maths, était aller chercher un sandwich chez monsieur Delmar, avait passé une partie de l'après midi avec Ned puis avec Mary et sa tante lui avait dit qu'elle lui ferait des crêpes pour le dîner.
Mais n'avoir rien à faire d'important en tant que Spider-Man lui mettait le moral à zéro.
« -Aller, raconte moi, le poussa t-elle en s'asseyant au bord du toit comme lui. Je dirai rien à personne, je te le jure. »
Mary dégageait une aura douce et totalement rassurante. Alors sans se douter des répercussions que cela pourrait avoir, Peter lui parla un peu de tout.
Il avoua qu'il en avait marre que monsieur Stark et Happy l'ignorent, qu'ils le traitent de gamin. Qu'il voulait faire plus, il voulait voir les choses plus grandes. Qu'être l'araignée sympa du quartier était cool deux minutes mais que ce quartier le connaissait déjà plutôt bien. Surtout après tout ce qu'il s'était passé à Berlin.
Il parla sans s'arrêter pendant au moins quarante-cinq minutes, si bien que lorsqu'il n'eut plus rien à dire, il se rendit compte qu'il avait besoin de respirer.
