« Les étoiles sont belles ce soir. »
Une histoire dans laquelle une jeune fille au sourire qui peut concurrencer les étoiles fait la rencontre de Spider-Man, le nouveau super-héros qui se balance en costume rouge et bleu entre les toits de New-York...
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SON REFLET lui était renvoyé dans le miroir. Cela faisait dix minutes au moins que Mary regardait. Elle détailla à nouveau sa tenue, pour la centième fois sûrement puis passa une main dans ses cheveux. Elle songea qu'il faudrait couper les pointes.
Son apparence avait toujours semblé quelque peu importante, mais Mary n'avait jamais vraiment fait attention à ce qu'elle portait tant qu'elle aimait et qu'elle se sentait confortable dans ses vêtements.
Alors pourquoi aujourd'hui, son style lui paraissait si important ?
Et pourtant, elle n'avait aucune raison de s'apprêter comme si sa vie dépendait de cette soirée. Elle n'avait personne à qui plaire, à part elle même. Mais cette douleur qui avait pris place dans son ventre lui murmurait autre chose.
Au bout d'une dizaine de minutes supplémentaires à observer chaque détail de sa tenue vestimentaire, Mary finit par se l'avouer.
D'accord, elle avait été clair avec Peter et lui avait dit de ne pas déranger le héros du Queens. Mais il n'avait pas acquiescé et elle n'était même pas sûre qu'il lui avait lancé un regard. Alors oui, peut-être qu'au fond d'elle, elle espérait le voir.
Lorsqu'elle sortit enfin de sa chambre après avoir passé un coup de brosse dans sa chevelure blonde, remit son tee-shirt en place dans son jean taille haute et appliqué une dernière couche de rouge à lèvres, Nola, qui attendait avec impatience de pouvoir juger la tenue de sa sœur, siffla dés qu'elle l'a vit.
« -Ouhou ! J'avais jamais vu cette tenue, dit-elle admirative puis elle reprit en mettant son menton dans ses mains: à quoi il ressemble ?
-Enfin Nola, fit Coralie en entrant une bassine de linge sous le bras. Tu es ravissante chérie. Tu veux que je te dépose chez ton amie ? Proposa t'elle avec douceur.
-Non merci maman, ça va aller, répondit la blonde en enfilant ses bottes à talons, Eugène vient me chercher.
-Oh quel charmant garçon ce Eugène, évidement. »
Mary leva les yeux au ciel. Ce charmant garçon, comme sa mère qualifiait Eugène, était un idiot doublé d'un imbécile. Mais malgré ça, Mary le supportait et sa mère le vénérait quasiment. Comment pouvait-elle ne pas aimer la première personne qui avait été ami avec sa fille chérie ?
Mary enfilait son éternel veste en cuir quand son portable se mit à furieusement vibrer sur le canapé. Cela ne pouvait être que Flash, si bien qu'elle laissa le téléphone sonner dans le vide et embrassa sa mère et sa sœur.
Quand elle ouvrit la porte de l'appartement, sa mère lui indiqua qu'elle lui laisserait une assiette dans le micro-onde et Mary lui cria merci avant de fermer la porte. Elle descendit les escaliers quatre par quatre puis une fois en bas, reconnut aisément la voiture de son ami.
