Lee: Et vous comptez attendre là ?
Fred: Non non. On voulait justement aller la voir maintenant.
Lee: Bas vous attendez quoi la pleine lune ?!
Il les chassa d'un coup de main vers la porte. Ils sortirent.
Ginny: Hey Lee, tu n'aurais pas vu mon frère ?
Lee: Je les ai vu les trois, tu cherches lequel ?
Ginny: Ronald.
Lee: Infirmerie avec les deux autres. Voir Hermione.
Ginny: Merci Lee.
Son ton enjoué se fana quand elle sortit.
« Hermione... »
Une larme ruissela le long de sa joue. Elle reprit ses esprits et marcha pour atteindre l'infirmerie.
Ginny: Harry ?
Harry: Ginny....
Son ton ne laissait place à l'hésitation. Il pleurait. Ginny courut vers le dernier lit de l'infirmerie, elle y trouva ses frères et Harry assit sur une chaise. Ronald caressait la main d'Hermione tandis que les deux jumeaux la regardaient.
Ginny savait quelque chose ou plutôt soupçonnait quelque chose à propos de Frédéric.
Ginny: Je suis désolée. George ? Harry ? Ron ? J'ai besoin de vous.
George: Et pourquoi pas Fred ! Ginny si c'est pour ranger la salle commune tu dois appeler Fred avec nous !
Même à 11 ans, l'autorité de sa mère se retrouvait dans son caractère.
Ginny: George Weasley ! Tu vas arrêter de te plaindre or maintenant tu viens avec Harry et Ron ranger cette foutue salle commune, on dirait un zoo moldu !
L'autorité ne laissait pas de place au choix. Les 4 partirent. Laissant le jumeau seul.
Fred: Hé p'tit cœur. Tu me manque tu sais ? Reviens moi.
Il coucha sa tête sur le vendre de la pétrifiée. Elle ne bougea pas. Évidemment. Fred se redressa et regarda ses yeux, ressentants la peur. Mme Pomfresh entra en vitesse dans l'infirmerie.
Pompom: Vous êtes là Mr. Weasley ? Parfait j'ai besoin d'aide pour faire boire le remède à Miss Granger.
Fred: Je suis désolé. Je ne peux pas. Il faut vous débrouiller ma chère.
Pompom: Merci pour votre aide !
Son ton ironique fendit le silence pesant alors que Frédéric sortait de l'infirmerie.
***
PDV Hermione?: Merci pour votre aide !
Les pas s'éloignent tandis que ce qui devait être l'infirmière m'ouvrit difficilement la bouche pour me faire boire quelque chose d'horriblement sucré.
Le premier mouvement que je pus faire fut d'ouvrir les yeux. La lumière m'éblouit alors je les refermais aussitôt. Je me redressai sur le lit et ouvrir lentement les yeux pour m'habituer à la lumière. Je regardais...ni Harry, ni Ron n'étaient là. La déception se lut sur mon visage.
Pompom: Oh ne vous en faites pas Miss Granger. Ça fais depuis ce matin qu'ils sont là. C'est moi qui les ai chassés. Vous avez besoin de calme. Vous pourrez sortir dans quelque minutes, une demi-heure environ.
Comme si j'étais rassurée, je souris m'imaginant Harry et Ron se faire chasser.
Pompom: Vous leur manquez énormément. Pas un jour ils ne sont pas venus vous voir.
Je cherchais du regard les autres élèves pétrifiés mais je ne trouvais personne. Elle m'expliqua leur malencontreux accident, elle me parla aussi de l'exploit d'Harry et Ron pour avoir tué le méchant Basilic, je suis rassurée de savoir qu'ils ont réussi, elle me laissa enfin sortir.
PDV Externe
Hermione court dans les couloirs déserts. Le dimanche touchai les 13h et Hermione poussa difficilement les portes de la Grande Salle. Personne ne l'avait vue. À part Neville qui frappa Harry.
« Regarde Harry ! »
Dit-il. Harry posa son regard sur la porte et il l'aperçu.
« Hermione ! »
Son ton était remplit d'espoir. Ronald se tourna lui aussi. Le Survivant se leva et couru vers la née-moldue qui courut elle aussi à sa rencontre. Harry la serra dans ses bras. Et rapidement, pleins d'autres élèves vinrent se joindre à eux pour faire un « maxi-câlin » à la jeune fille. Tant d'amour lui réchauffa le cœur. Les jumeaux mirent fin au câlin et prirent la fillette avec eux. Ginny, Ronald et Harry les suivirent.
Dans la salle commune, George fut le premier à prendre Hermione dans ses bras. Suivi d'Harry, Ron et Ginny. Fred mît fin au câlin.Fred: Hé p'tit cœur ? Je peux pas avoir de câlin moi ?
Hermione: Fred !
Le regard de Fred s'adoucit. Il ouvrit les bras et la fillette s'y jeta dedans.
Fred: Ça va mieux p'tit cœur ?
Sa voix était attendrie.
Hermione: Oui Fred ça va mieux c'est mignon p'tit cœur ! Mais je ne suis plus une enfant tu sais ?
Fred: T'es vraiment mignonne et très mature pour une gamine de 12 ans.
Hermione: Sache une chose Frédéric...plus jamais...tu ne me traites de « gamine » !
Elle l'a limite toisé. Hermione retourna à son dortoir. Elle déteste être traitée de gamine.
?: Hermione ? Ça va ? Il ne faut pas trop que tu t'énervés dès ton retour.
Ginny s'inquiétait pour son amie.
Hermione: Oui ça va pardon.
Ginny: Hermione...Tu sais tu devrais encore te reposer un peu.
Hermione: Alors toi avec moi !
Alors oui il faut mettre les choses au clair. Le trio d'or est en deuxième année. Les jumeaux farceurs en quatrième et la petite dernière des Weasley en première.
Reprenons, Ginny céda au caprice enfantin de sa compagne.
Ginny: Tu es ridicule Hermione.
Elle se coucha et l'après-midi se termina et les filles se levèrent enfin.
Ginny s'étira tandis qu'Hermione peinait à se lever.
Hermione: Je veux pas me lever !!!
Ginny observa sa montre et dit:
Ginny: Hermione, il est 17h43. On a dormi tout l'après-midi !
Hermione: Je m'en fiche, je veux encore dormir !
Ginny: Lève toi ! Sinon jamais tu ne réussira à dormir ce soir pour être en forme demain !
Hermione: Ok...
Ginny mit sa cape sur ses épaules et tendit son bras à Hermione
Ginny: On sort ? Ça te feras du bien de prendre l'air !
Hermione hocha juste la tête. Malgré son habitude à se lever tôt ou tard, aujourd'hui elle avait une mine fatiguée et renfrognée.
Elles marchèrent dans les couloirs en direction du lac. Par malheur, elles croisèrent Malefoy.
Malefoy: Alors les Miss ? Ça va mieux ? Oh Sang-De-Bourbe, tu as pu bien dormir ? Le Basilic t'a offert un bon séjour de repos. Mais ça n'à pas suffi à Madame à ce que je vois, vu les cernes immenses qui pendent de tes yeux d'imbu hystérique.
Hermione foudroya le blond du regard
Hermione: C'est drôle que tu connaisse autant de mots, habituellement chez toi, on utilise plus souvent le sort impardonnable de la douleur plutôt que les mots s'il te plaît et merci.