Chapitre 5 (réécrit)

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Après l'opération

Point de vue d'Ibrahim

Je faisais les 100 pas devant sa chambre, bordel c'est ma faute
J'aurais jamais dû lui dire d'aller dans cette chambre pour commencer
Ce que je peux être con parfois...

Je finis par m'asseoir et regarder le vide, m'agiter ne la soignera pas plus vite

Elle ne va pas mourir mais c'est ma faute quand même

Un médecin vient enfin me voir, après de longues minutes d'attentes insoutenables

Médecin : Bonjour, je suis le docteur en charge de l'opération de Mademoiselle Nara *******,

Moi : je vous écoute

Médecin : je vous rassure tout va bien, heureusement le bout de bois n'a pas cassé son os mais elle devra garder un plâtre et éviter de marcher le plus possible pour ne pas aggraver sa blessure

Moi : d'accord merci docteur

Je rentre dans sa chambre et la voit encore endormie. Je m'assois donc près d'elle et attends impatiemment son réveil

Point de vue de Nara

Je me réveille avec la désagréable sensation que ma tête pèse des tonnes
J'ouvre les yeux et je vois que je suis dans une chambre blanche, sur un lit d'hôpital

Ahhh oui ma jambe, j'ai failli oublier. Je baisse mon regard sur ma jambe et vois qu'elle est juste plâtrée, d'où cette sensation de picotement

A ma droite, je vois un homme, la tête posée à l'extrémité du lit, comme s'il surveillait mon état C'est Ibrahim ??

Ohhh pitié dites moi qu'il a pas appelé ma famille !

Sinon mon père risque de m'ordonner d'arrêter de travailler et Liam va recommencer ses affaires
Sans parler du fait qu'ils vont découvrir que je vis chez Ibrahim...

Bon je vais le laisser dormir après tout il m'a emmené ici et est resté pour me surveiller 

Il est de plus en plus mignon je dois bien l'avouer mais enfin soyons réalistes, je suis sa femme de ménage et il m'a juste emmené pour que je puisse reprendre le travail le plus vite possible

Ibrahim : ahh enfin t'es réveillée, bon avec ton plâtre ça va être chaud

Moi : oui mais je peux toujours cuisiner

Ibrahim : nan laisse je te laisse un congé le temps que tu te rétablisses

Moi : NON !

Ibrahim : comment ça non ? Tu peux plus te passer de moi ? Un sourire en coin se dessinant sur son visage

Moi : c'est que je vis là bas, si je retourne chez mes parents ils verront ma blessure et j'ai pas envie de les inquiéter en plus j'ai besoin d'argent

Ibrahim : mais qui a dit que tu devais partir ? Tu sais ça existe les congés payés hein

Son sourire me confirme qu'il ne me fait pas une blague et je me sens d'un coup beaucoup plus soulagée 

Moi : je- merci Ibrahim

Ibrahim : T'inquiète, bon c'est pas tout mais on doit rentrer hein

Je vais me doucher et Ibrahim me ramène les vêtements qu'il est parti récupérer pour moi cette nuit même si je galère au début, je finis par y arriver

Sa femme de ménage ou la femme de sa vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant