Chapitre 10 (réécrit)

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Après avoir passé la nuit à penser à Ibrahim j'ai fini par trouver le sommeil vers 3h. Ce matin le réveil est super compliqué mais bon c'est normal puisque j'ai très peu dormi

Je me lève et prends ma douche pour me réveiller puis m'habille pour aller au travail. Avant d'aller à mon bureau, je passe prendre un café et, ne me demandez pas pourquoi, j'en prends aussi un pour Ibrahim étant donné qu'on travaille ensemble aujourd'hui disons qu'il vaudrait mieux que l'on commence sur de bonnes bases même si ça risque d'être compliqué 

Sur le coup ça me paraissait logique mais quand j'étais dans l'ascenseur je me suis rendue compte de ma connerie, enfin bref j'entre dans mon bureau et le vois déjà assis comme si c'était chez lui nan mais je rêve 

En entendant mes talons, Ibrahim se retourne et me regarde enfin il me dévisage de haut en bas puis me dit avec un ton amusé

Ibrahim : t'es en retard

Moi : j'étais à la cafétéria, tiens d'ailleurs avant qu'il refroidit

Il me sourit et prend le café en question 

Ibrahim : merci Nara mais je prends un-

Moi : un expresso avec une goutte de lait et sans sucre

Il me regarde puis me sourit

Ibrahim : je vois que t'as pas oublié

Faut je me reprenne c'est plus mon patron

Moi : oui mais désormais on est sur un pied d'égalité donc ne crois pas que je vais suivre tes ordres

Il lève un sourcil et fait son sourire agaçant

Ibrahim : j'aime bien la vue de ton bureau

Je souffle et vais m'asseoir à ma place sans lui répondre, je suis ici pour travailler et peu importe ce que je peux ressentir ou espérer, je m'interdis de retomber dans son piège 

On commence donc à étudier le dossier et même s'il faisait des réflexions sur notre relation d'avant, il est très sérieux dans le travail

Chacun s'occupe dans son coin du dossier et la faim finit par nous rattraper

Ibrahim : bon tu viens on va déjeuner ?

Moi : ouais

On prend nos affaires et on descend à la cantine mais à la vue du menu on ne peut s'empêcher de faire une grimace de dégoût avant d'exploser de rire 

Ibrahim : resto ?

Moi : ouais

On rigole et on part direction un restaurant asiatique où l'on prend à emporter pour pouvoir  manger dans la voiture malgré le silence qui régnait 

Ibrahim : tu m'as manqué Nara

Moi : moi tu me manquais même quand je travaillais encore pour toi

Ibrahim : comment ça ?

Moi: le Ibrahim gentil qui faisait des blagues, avec qui j'allais manger et me balader, celui qui était plus mon pote que mon patron et bien c'est lui qui m'a manqué mais après tu es devenu bizarre et je remercie Dieu d'avoir eu la chance de m'éloigner de toi

Il serre ses poings et continue de manger en silence, je ne risque pas de lui remonter le moral ou autre.

Point de vue d'Ibrahim

Je savais que je devais pas me comporter comme ça avec elle

Pourtant à chaque fois que je suis mal, j'ai envie qu'elle soit près de moi pour que je lui raconte
Pour qu'elle soigne mes blessures

Sa femme de ménage ou la femme de sa vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant