~Location~

Chapitre O4

Flashback

-  Nûr, pourquoi tu t'échappes de mes bras comme ça? 

- Moi, m'échapper de tes bras? Disait-elle en plein fou rire.

- Oui, toi ma chère princesse! Lui répondais-je avec un sourire

Elle était tellement belle, sa douceur qui m'est fait rougir de sentiment. Personne ne pouvait rencontrer une deuxième personne comme elle. On rêve tous de rencontrer cette personne qui saura nous guider dans nos plus beaux fous rires et nos plus beaux moments tout court.

Elle dansait avec ces petits bras pour me narguer. Elle tournait en rond pour me faire oublier sa bêtise, elle ne perdait jamais le temps d'être en colère sachant que la vie était trop courte pour cela.

Je m'avançai vers elle tranquillement afin qu'elle ne court pas comme d'habitude. Elle s'échappe toujours, mais pas cette fois. Plus je m'avançais et plus je voulais rire. 

La joie que procurait mon corps, ça, je l'avais jamais autant ressenti sauf quand ils étaient autour de moi, mais être loin d'eux ne ramenait pas toujours l'envie de pouvoir être joyeux.

Je l'attrapais, l'embrassait et la tournait comme une princesse.

Sa nuque frissonnait, ces mains montaient vers mon cou et ces lèvres se mirent en contact avec ma bouche. Je lâchais un de ces sourire en voyant sa grandeur qui voulait être à ma grandeur.

Trop mignonne cette petite beauté.

Mais---

- Nûr, où es-tu?

- Nûr, Nûr, Nûr...

Je voulais serrer ma tête afin qu'elle explose, pourquoi m'as-tu laissé Nûr. Elle s'est envolée et maintenant, tu t'envoles aussi. Nûr, revient ici dans mes bras chaleureux qui te font oublier ce passé douloureux.

Cependant...

Ils m'ont laissé sans rien, depuis quand des origines peuvent causer des problèmes. Comment une religion peut amener les gens à vouloir détruire le tout? 

Comment, pouvais-je croire que le mauvais temps avait disparu, alors qu'il revient toujours. La pluie revient toujours, alors pourquoi ai-je cru que cela n'allait plus revenir. 

Assis sur ce canapé, j'aurai voulu avoir le courage de me laisser tomber sur le sol et que ma tête se fracasse contre ce sol dans le but que ces souvenirs s'effacent en un coup.

J'ai envie de serrer, oh Nûr tu me manques, mais tu as pris ta décision. J'espère ne plus te revoir, toutefois j'espère que tu n'es pas retournée vers ça. Mes souvenirs ne partiront pas, Il m'a choisi pour que cela reste ancré en moi et que je sache pouvoir surmonter la réalité de cette vie.

Une si belle femme que j'ai tant aimé dont j'aurai toujours des sentiments d'amour, mais plus d'amour pour pouvoir te donner une cinquième chance. J'ai toujours attendu que tu atteignes la limite, mais cette limite a toujours été dépassée, car j'ai toujours fait en sorte de remettre une nouvelle limite.

Car,

L'espoir fait vivre, l'amour fait chavirer le coeur.

Fin de ces flashback