La Lumière Du Cœur

Chapitre 2 : Un nouveau départ

Cela faisait partiquement six mois, soit deux saisons chaudes que Droy et Marva se cottoyaient et un léger rapprochement s'était fait entre eux, rapprochement qui n'échappa pas à Baham. Aujord'hui, Droy avait dû partir très tôt pour la forge royale, aux alentours du château. Un messager venant du château, à le demande du roi avait fait envoyer une dépêche à son nom, ayant eu vent de son bon travail en tant que forgeron, et qu'il requiérait immédiatement sa presence au château pour un travail.
Avant de partir, il deposa sa fille chez sa tante, mais avait demandé à Marva de la reccuperer et de rester avec elle le temps que son travail en ville soit terminé, c'est-à-dire cinq jours.

Etant donc parti, Agasha avait dû rester chez sa tante pour la journée. Elle avait vraiment hâte Marva vienne la chercher. Quand son père lui avait dit qu'elle allaient probablement passer les prochains jours enssembles en l'abscence de ce dernier, elle avait littéralement sauté de joie. Il faut dire qu'Agasha l'affectionnait particulièrement et c'était réciproque pour Marva.

La journée c'était passée comme à son habitude. Agasha était toujours isolée dans un coin du salon, tandis que sa tante donnait comme à son habitude des cours de chant dans la cour de sa maison. À travers la fenêtre elle les regardait tous, et se demandait sans cesse pourquoi sa tante se montrait si distante et froide avec elle, alors qu'avec les autres enfants elle était tout le contraire.
À tout le temps les observer, elle finit elle même pas apprendre à chanter, et même à se faire sa propre chanson.

La mélodie produite par sa chanson était si douce, et si légère à la fois. Elle ne s'en était pas rendue compte, mais au fur et à mesure qu'elle chantait, elle se faisait envelopper d'une douce lueur, la même qui avait surgi lorsqu'elle a soigné son père, sauf que cette fois-ci, c'était tout son corps qui brillait, pas seulement ses mains. Elle semblait ne plus se soucier de rien, ni de sa tante qui ne l'aimait pas, ni de sa maman qui lui manquait terriblement, non, plus rien de tout ça : elle chantait pour le plaisir de chanter, elle chantait avec sa lumière, elle chantait avec son cœur.
Entre-temps de l'extérieur sa lumière s'était faite remarquer par quelqu'un qui ne semblait pas être intéressée par ce que sa maîtresse faisait à l'avant. Et, faisant garde à ne pas se faire remarquer par qui que se soit, elle se dirigea vers l'intérieur de la maison et voir d'où provenait cette étrange lumière.

Elle se retint de faire un pas de plus lorsqu'elle vit Agasha toute chantante et immaculée de lumière. La petite espionne ne tarda pas à se faire rejoindre plus tard par ses autres petits camarades qui, tout comme elle ne firent plus aucun bruit à la vue de la brillante Agasha, qui n'avait pas semblé avoir remarqué la presence de ses admirateurs.
Malheureusement pour eux, à l'extérieur, ayant remarqué que plus personne ne l'écoutait, la maîtresse de chant avait vu rouge. Pour ne pas effrayer les autres enfants, elle se dirigea à pas de loup vers l'encadrement de la porte qui donnait directement au salon.

- Qu'est-ce que vous faites tous ici ? Demanda-t-elle faussement surprise

- Rien maîtresse, j'ai vu une lumière de l'extérieur briller et je suis venue voir, et puis je l'ai trouvé. Répondit la petite fille qui espionnait Asgasha depuis qu'elle chantait.

- Très bien les enfants, retournons dehors, le cours est fini pour aujourd'hui.

Malgré le ton faussement chaleureux et une attitude peu certaine, Agasha savait pertinament que lorsqu'elles allaient se retrouver entre elles, elle allait avoir devant elle une autre version de sa tante. Elle priait intérieurement que Marva se dépêche de venir la chercher. Elle ne voulait plus rester dans cette maison.

Et lorsque sa tante revint, le pire se produisit. La petite fut fouettée par sa tante, qui entre deux coups de branche ne manquait pas de glisser des mots blessant à son l'encontre.