Mon heureuse prison

Chapitre 2

Il faisait tout noir. Aussi noir que dans un cercueil. Peut être était-je dans le miens. Un cercueil social, ou un cercueil de mort, peu importe, ils étaient tout deux semblable. Tout deux aussi douloureux et interminables. Lumière. J'étais maintenant éblouie, je ne comprenais pas, à ma droite mon téléphone indiquait 11:00am, à ma gauche, il était là. Je m'étais endormie après ma mort. Je le regardais dormir en descendant petit à petit. Il avait ses cheveux brins, presque noirs et bouclés qui paraissaient toujours aussi doux malgré le sel qui avait pu y stagner depuis hier soir. Il avait la peau douce, je le voyais. Ses lèvres étaient pulpeuse, j'avais envie de les embrasser, elles m'auraient servi de petit déjeuner. Comme lui tout entier. Je continuais de le regarder, il était tellement beau, une petite perle. De beaux abdos bien dessinés, avec un V tellement profond, puis je continuais à descendre, il était nu. 

J'ai commencé à me souvenir ce qu'il s'était passé la veille. Au même moment il m'a regardé avec un sourire qui voulait tout dire. Il m'a attraper la mâchoire et il m'a embrassé. Les caresses, la chaleur qui montait petit à petit, mon coeur battait de plus en plus vite, je ne pouvais même plus suivre le cours de ma propre vie. C'était comme si j'étais dans un rêve. Il était tellement beau. Mes mains brulantes sur sont torse descendaient petit à petit jusqu'à complètement changer de direction. Cette direction changeait à chaque seconde durant un petit moment. Puis il me retourna avec une brutalité et me pénétra avec tout autant de douceur. 

Nous nous sommes endormi quelques temps après.Mes yeux fermés, je ne savais pas si j'étais toujours la même personne, je ne comprenais pas, je ne comprenais plus, j'étais perdu, mais j'étais heureuse.

J'ai retourné sa question en boucle, je me demandais si il était vraiment sérieux avec moi. Je n'arrivai même plus à comprendre le sens de ma propre vie. J'étais dans l'inconnu, il y avait trop de mouvement. Mon coeur était un volcan en éruption.

Damon.
Je pensais que ma vie commençait comme celle de n'importe qu'elle autre vie. Mais j'étais loin d'imaginer comment tout cela allait se terminer.