Chapitre 3

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Une semaine c'était écoulé depuis ce magnifique bain de minuit, je parlais toujours à Damon, mais ce n'étais pas pareil. Je ne savais pas ce que nous étions. Il m'a dit que ce n'étais pas un coup d'un soir mais bien plus que ça. Pourtant je le voyais s'éloigner petit à petit. 

J'avais passé mon après midi à me préparer avec Amy, maquillage, coiffure et peau douce. Je me sentais bien dans ces moments la. C'était la seule personne qui était resté dans ce qu'il pouvait rester de mon âme. Elle comprenais ce que je pouvais ressentir. Elle ne me disait jamais rien. Nous étions toujours accompagné de musique et de notre verre. Cette après midi la nous avons repris contact avec deux de nos amis avec qui nous étions les plus proches du collège. Nous étions nostalgique, l'insouciance nous manquais, on se voyait grandir et vieillir.

22:27, mélangée entre get 27, vodka black et tequila, je me sentais bien. J'étais heureuse cette fois, mais je n'avais pas l'habitude de cet état d'esprit. Je voyait ma joie partir dans le ciel au fur et à mesure que j'alcool s'atténuait dans mon sang. Il me fallait boire, encore et encore, jusqu'à ce que je devienne l'ivresse. J'aurais pu boire n'importe quoi, mais je n'ai trouvé qu'une bouteille de champagne. J'ai couru, et je l'ai bu, pied nu dans l'herbe mouillé avec la fraicheur du soir ou du petit matin, je ne me souviens plus très bien. Je sautais dans tous les sens, je voulais m'envoler, j'ai toujours rêver voler. Ma vision est devenue toute noire ensuite.

J'était dans un lit, toute seule, j'entendais Amy parler aux deux garçons. Elle était énerver, très remontée même. J'avais un mauvais pressentiment, je ne savais pas quoi, j'avais peur, je ne comprenais plus ce qu'il se passait. On avait coupé les ailes du malheur qui c'était envolé hier soir. J'essayais de me rendormir, mais je ne pouvais pas, comme si j'était paralysé, il fallait que j'affronte quelque chose, dans ma tête des voix résonnait et criaient « Descends ! ». Je me faisait violence, même mon corps et mon âme ne voulait plus me suivre. J'étais complètement perdu, et je savais que si je descendais je le serait encore plus. Mais je n'ai jamais eu peur d'affronter mes problèmes.

Je me suis relevée, assise en tailleur sur le lit. Les draps était blancs, les murs étaient bleu et vert, des papillons volaient au dessus de ma tête qui était tellement lourde. Je n'arrivais plus à la tenir sur mes épaules. Le poids de ma mémoire était bien trop lourd. J'ai étendues mes jambes qui étaient plus lourdes que 100 kilos de plumes. J'hésitais encore à descendre. Mais mes jambes se sont tournées sur le bord du lit, mes pieds par leur poids se sont posés sur le sol, c'était du parquet. Il brillait avec les rayons du soleil qui traversait le double vitrage. Je me suis levée, je me suis mise à la fenêtre, et j'ai contemplé le ciel bleu, l'herbe verte, le soleil qui m'enlevait la vu, l'air frais qui rentrait dans mes narines, j'entendais les oiseaux chanter. C'était beau. Je me suis retournée, j'ai marché jusqu'à la porte, j'ai mise ma main sur la clenche, et mis tout mon poids dessus. Elle s'est ouverte sans même que je n'ai eu le temps de faire le moindre effort. J'ai dépassée le seuil de la porte et j'ai descendu l'escalier. J'avais l'impression de descendre au enfers, j'avais chaud, je brulais intérieurement, j'avais des goutes imaginaires qui coulait sur mon front. Je sentais une odeur de fleurs, je ne comprenais pas pourquoi les enfers avaient une odeur printanière. Ma plante de pieds toucha enfin le sol, il était glacial, et mouillé. Je vit Amy me dévisager, avec une serpillère à la main. Elle me dit qu'une seule et unique phrase « Remonte tous de suite, il faut qu'on parle ! ». Je me suis aussitôt demandé ce qu'il se passait, ça me paraissait de plus en plus étrange. J'ai mis beaucoup moins de temps à remonter ces mêmes marches, je suis allé dans la salle de bain, j'ai posées mes mains sur les bords du lavabo, et je me suis regardé dans le miroir en face de moi. Je voyait une personne immonde, sale, et horrible. Je ne savais toujours pas ce qu'il s'était passé. Je ne savais pas si je voulais savoir, mais je me devais de connaitre la fin de cette histoire. Je l'entendais monter, elle a fais glisser la porte, je me suis retourné face à elle. « Tous les deux », c'est la premiere chose qu'elle m'a dit. Je ne comprenais pas, elle à commencé à m'expliquer calmement, mais la violence était quand même présente : « Ils sont venus me voir ce matin. Tous les deux. Il m'ont dit ce qu'ils avaient fait, je croyais que c'était une blague moi, mais quand ils ont jeté les deux préservatifs devant moi, je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais même pas parler. Tu te rends compte Ruby ? Tu te rends comptes de ce qu'il c'est passé ? » Et elle est resté devant moi, comme une plante verte. Je ne savais pas quoi dire, je ne comprenais pas de quoi elle me parlais. J'avais l'impression d'être dans la peau d'une autre personne, mais à mon grand désespoir, c'était bien mon corps. J'ai longuement essayer de me souvenir, mais je n'y arrivait pas, mis à part quelques images très flou. Je ne me souviens que d'une seule et unique phrase « Ne t'inquiète pas, Damon ne le saura jamais ». De ce que j'avais compris un était venu me voir et avais fais ce qu'il avais à faire puis est parti, et à dit à l'autre de venir et à fait la même chose. Je n'en revenais pas, comment deux personnes qui étaient censé être vos amis seraient capable d'abuser de votre corps sous une emprise incontrôlable du à l'alcool.

Quand je suis redescendu, je ne savais pas quoi faire, je devais leur faire face, j'étais tombé dans un endroits que personne n'avais jamais exploré. J'avais honte, j'étais mal, et j'aurais voulu disparaitre. 

Mon heureuse prisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant