Chapitre 4

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Tous ses épisodes de ma vie se mélangeais je voulais tout effacer. Mais plus les jours passaient, plus ma vie sombrait. Plus rien n'avais de sens, j'essayais de faire de mon mieux. On s'était finalement rapprocher avec Damon peu de temps après cet incident, et même si je voulais lui en parler, la honte prenait toujours le dessus. J'essayais de lui donner le peu d'amour qu'il restait au fond de moi, mais je n'y arrivait pas.

Il avait organisé une soirée chez lui. Avec Amy nous devions y aller. Le midi, c'était l'anniversaire d'une des tante de Amy, nous avons bien évidement fêter cela dignement comme il se devait. Dès que j'étais avec Amy, tous allait bien. Elle arrivait à me faire oublier tous ce qui avait pu se passer. C'était comme ma soeur. Cet après-midi la, nous n'avons pas arrêter de boire, mais rien d'excessif, un apéro continu sans vomir après. Il faisait tellement beau et chaud. Tout allais bien.

Nous sommes parties chez Damon dans la soirée, nous avions nos bouteilles et nous étions tout autant joyeuse. Une fois arrivé chez Damon j'ai bu, et bu et encore bu pour oublier ce soir horrible que j'avais passé peu de temps avant. D'autre fumais, je n'étais pas une fumeuse, du moins pas encore. Je crapotais comme une collégienne, je ne supportais pas cette odeur. On m'a fait fumer. Ma tête tournais encore plus vite que dans space mountain. Il devait être 23:30, il fallait que tous cela s'arrête. Je ne voulais plus d'alcool, plus de fumée. Je suis parti sur la route en courant, j'avais chaud, tellement chaud que j'en avais retiré mon teeshirt, puis mon soutien-gorge. Je me suis perdu dans un champs de maïs, et d'un coup, j'ai vu Damon. Je savais que ça ne lui avait pas plus. Tellement pas plus que sur la route du retour il à donné un coup de poing à un panneau de circulation. Quand nous sommes rentré chez lui, Amy m'a attraper les cheveux, m'a fais tombé à terre et m'a trainer dans les graviers sans lâcher mes cheveux. J'étais en pleure. Personne ne comprenais qu'il fallait que j'extériorise tous ce qu'il s'était passé depuis le début de cet été. Personne ne comprenais la traduction de ce mal-être. Et, j'ai fini par m'endormir. 

J'ai revu Damon, durant prêt d'une semaine. Toutes les nuits, à le regarder, à le sentir sur ma peau, sa chaleur humaine.

Mais il est parti, je n'ai plus eu de nouvelles du jour au lendemain. Ca à durer un an. Un an à pleurer son absence, un an de torture mentale. Je le voyais me regarder avec un regard méprisant chaque jours, il savait tous ce qu'il c'était passé cet été là. Je le dégoutais.  Il me manquait comme pourrait manquer la vie à un mort. Mais je voulais mourir pour que la vie puisse me manquer plus que lui. 

Mon heureuse prisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant