Chapitre 1

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Disclaimer : Originellement je voulais en faire un gros OS mais j'ai littéralement écris que 3000 mots en l'espace de 2 mois (c'est pour dire comment je suis lente à écrire) et j'en suis même pas au quart.
C'est pourquoi j'ai abandonné l'idée ici et du coup je ferais plusieurs chapitres (le temps de parution entre les chapitres risques d'être long mais bon). Aussi, soyez indulgent. J'ai pas écrit depuis... longtemps, donc ça ne sera pas extraordinaire mais j'avais très envie d'en écrire une (。・ω・。).
Merci à tout ceux qui la liront !
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      Aslan n'avait pas connu la liberté. Ash ne la connaissait que moindre. Pire même, pour lui, il n'en avait pas le droit ; "Mes mains sont sales" disait-il "c'est tout ce que je mérite".
Aslan n'avait connu l'amour que par son frère. Ash le découvrait avec Eiji. Mais comme pour la liberté il se voilait la face, ne cessant de répéter inlassablement de combien il ne méritait aucun geste affectif de la part de quiconque et encore moins de ce dernier. Ash ne voulait pas corrompre Eiji, ne voulait pas le maculer de son âme et ses mains ensanglantées, ne voulait pas qu'il le regarde, ne voulait pas qu'il l'approche, ne voulait pas qu'il lui sourisse si doucement, ne voulait pas qu'il le regarde avec tant de complicité.

« Part ! »

Il voulait le lui crier, le lui hurler s'il le fallait. Ce demandant jour après jours pourquoi une âme débordant de tant de bonté, de compréhension et d'innocence prenait encore place à ses côtés.

Ash était le mal, Ash le savait, Ash le croyait.

Eiji était son parfait opposé. Il n'était pas du même monde, n'avait pas le même langage, n'avait pas les mêmes manières, n'interprétait pas les choses de la même façon. Il ne comprendrait s'en doutent jamais toute l'horreur et le désespoir qu'il avait connu et traversé. Toutes ces nuits d'angoisses ce demandant ce qui allait advenir de lui. Tous ces pleurs tout ces crient étouffés par les oreillers qui quelques minutes à peine laisser caresser leur soie contre des mains abjectes. Il se demandait comment il en était arrivé là et si cela valait vraiment le coup de continuer, de se battre. Tuant pour sa liberté mais sans trop savoir pourquoi au final. Ce sentant comme un jouet, une marionnette utilisée par qui bon le voulait pour être ensuite jeté quand le désir n'y était plus. Et Ash se détestait, s'en voulait, se proclama l'ultime erreur de ce qui lui arrivait et se sentait sale, salit. Mais malgré tout, Eiji restait, comprenait et essayait, par tous les moyens. Et il était attiré, comme un aimant attiré par son apposé, par autant de nouveautés émanant de cette seule et unique personne lui ayant promis mainte et mainte fois, autant en paroles qu'en gestes, qu'il n'avait pas peur de la personne dont Ash était la plus effrayé, lui-même. Il en était autant fasciné qu'il en avait peur.

Ash se releva brusquement de son lit haletant horriblement fort, sa respiration saccadée et sa poitrine se soulevant anormalement irrégulièrement. Des sueurs froides contrastant avec la chaleur de son visage et de son corps en général perlaient le long de ses tempes jusqu'à sa nuque et ainsi va de même pour ses yeux. Il ne pleurait jamais ou du moins ne le montrait en aucun, cas mais durant ces moments-là cela le dépassait complètement et bien avant qu'ils ne s'en rendent compte il voyait déjà trouble. Il tremblait, éperdument. Causant de petits claquements presque inaudibles du contact de ses dents qui s'entrechoquaient. Seules ses mains qui se trouvaient à ses deux extrémités essayer de retenir tout son poids même si elles semblaient être les plus atteintes de ces tremblements. Il essaya tant bien que mal de retrouver son calme sachant qu'il en était purement incapable en ce moment même. Il en perdit le contrôle de son corps, son esprit se remémorant des brides de son cauchemar dont il venait de se réveiller. Ses souvenirs le hantaient, le brisait mais il s'y était habitué bien qu'ils étaient omniprésents éveillaient comme endormi et qu'il ne pouvait leur échapper.

Demain dès l'Aube Où les histoires vivent. Découvrez maintenant