Chapitre 4 (Surprises inattendues)

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Ce retard d'une journée s'explique par une fatigue excessive due à une fête hier soir. Voilà. Vous m'en voyez bien marrie. 

Bonne lecture.

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  – Abigail ? murmura une voix.

Une grande main se posa sur mon épaule, me réveillant d'une secousse.

– Mmmh ?

Mes yeux papillonnèrent un instant, s'ouvrirent. Oh, merde.

Zayn se tenait là, à côté de mon lit, l'air agacé.

Je me redressai avec difficulté, m'asseyant gauchement.

– Je suis vraiment désolée – je n'avais pas l'intention de m'endormir !

La panique se sentait dans ma voix. Je voulais demeurer dans ses bonnes grâces. Un Zayn furieux était un Zayn effrayant, et je ne voulais pas être à l'origine de sa colère.

– Je suis désolée !

Il secoua la tête, croisant les bras. J'avais enfin réussi à m'asseoir sur le bord du lit, les yeux baissés. J'avais peur.

Deux mains vinrent se poser brutalement sur mes épaules, me poussant derechef sur le lit de manière inattendue.

Je laissai échapper un hoquet de surprise.

Il grogna.

– Il est temps de te donner une leçon, Abigail.

Je clignai des yeux, choquée.

– Quoi ?

Il m'ignora, se dirigeant vers le bahut en châtaignier qui se dressait dans un coin de la pièce. Sortant un cordon où étaient accrochées des clés, il déverrouilla lestement le meuble et ouvrit le tiroir du haut.

Il en sortit quelque chose, qui étincela à la lumière de la chambre.

Refermant le tiroir, il revint au chevet du lit sur lequel j'étais toujours allongée. Mon cœur cognait dans ma poitrine, et je me tortillai, mal à l'aise.

Sa voix était sombre, menaçante lorsqu'il parla.

– On appellera ça la leçon numéro un.

Je levai les yeux vers lui, implorant sa pitié. De ses traits émanait un air amusé – amusé de ma peur.

– Mets les bras au-dessus de ta tête, exigea-t-il.

J'obéis aussitôt, ne voulant pas le contrarier davantage. Je n'étais pas entièrement sûre de l'issue de tout ceci, mais j'en avais un léger pressentiment.

Mes poignets se trouvèrent enserrés de quelque chose – des menottes. Le métal glacé de l'objet fit hérisser les poils de mes bras, et je frissonnai.

Il attacha les menottes à la barre du lit et m'attrapa par l'extérieur des cuisses, me faisant glisser jusqu'au bas du matelas, de sorte que mes bras se trouvèrent dans l'incapacité d'effectuer le moindre mouvement.

Lentement, il promena un index léger le long de mon cou, puis sur ma poitrine, entre les bonnets de dentelle de mon soutien-gorge, et jusqu'à mon nombril. Où que passât son doigt, des frissons parcouraient ma peau.

Je ne devrais pas aimer ça, je ne devrais pas aimer ça, s'égosillait mon esprit rationnel. Mais mon corps, lui, n'était pas rationnel, et il était assoiffé de la caresse de ce bel homme.

Il écarta mes jambes, puis s'assit près de moi sur le lit. Il inclina la tête, pressant ses lèvres sur les miennes.

Je réagis aussitôt, mes bras s'engageant dans une lutte contre les menottes qui les liait. Sa bouche avait un goût viril – une saveur de menthe et de cigarette à la fois. C'était délicieux.

Laced (Traduction française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant