Osomatsu, piégé

Chapitre 5 - Yakuza

Plus tôt dans la nuit:

Pdv ???

Installée sur la rambarde en bois du balcon je les observe, ils dorment et ont l'air de plutôt bien se porter, ichimatsu porte quelques bandages putain... si j'étais arrivé plus tôt.... les prochains qui oseront les toucher je les butes.

c'est bien ma vie ça.... buter des gens pour pas me faire buter moi-même....
j'entends une voix m'appeler au loin

- saute vite de là sinon c'est moi qui te  descends gamin"

c'était tougou, je me suis encore fait griller.... c'est pas tous les jours que je j'arrive à m'enfuir seul alors quand j'en ai l'occasion je viens les voir, je les observe discrètement de loin, je regarde s'ils vont bien, et je repars.

Et même si il sait que je finirais par revenir, tougou se fait toujours un malin plaisir à venir me chercher pour me rappeler du poids sur mes épaules... en plus de me montrer qu'il m'observe constamment...

Je descendis de mon balcon, m'excusant auprès de lui et répétant comme toujours que je recommencerai plus, il n'est pas énervé....il sait que c'est grâce à mes petites balades nocturnes que je garde "l'espoir" qui me maintient en vie...

Une fois suffisamment proche de lui Il m'asséna ma punition, je vola à travers la cour,  je me releva, m'excusa à nouveau et nous partîmes, direction la base.

Je boitais légèrement mais ce n'était pas à cause de sa tatane, non, j'en avais l'habitude, mais les autres casse-couille m'avait complètement détruit la jambe à force de les frapper!!! ils avaient osé se ramener en masse pour piégers les 5 frères.
Ils n'ont pas fait long feu face à moi et je convainc les derniers survivants  de ce nouveau petit gang miteux de plus jamais recommencer....Avec mon plus beau sourire....

C'est triste.... il y a de plus en plus de petit merdeux qui se croit capable d'envahir MON quartier, celui que je me démène de protéger depuis plus d'un an!

Depuis que les gangs que j'ai martyrisé connaissent mon visage, ils ont tout de suite fait le rapprochement avec les 5 autres, et ça me fait chier! en 6 mois ils les ont attaqué 4 fois et aujourd'hui ils s'y sont carrément mit tous ensemble!

Encore heureux, ils étaient peu et faible, mais le nombre de gangs ne fait qu'augmenter dans les environs, tous convoitent les richesses  et le marché étendue de tougou, va falloir que je m'améliore rapidement au combat si je veux pouvoir  "protéger" ce business... Et les matsuno...

Oui... je n'ai plus aucun lien avec eux, mis à part que je mettrait ma vie en jeu s'il le faut pour les protéger,

Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, un monstre qui ne ressentais presque plus rien, que ce soit les émotions ou la douleur...
Je  pouvais tuer mes ennemis de sang-froid...
J'étais devenu la marionnette de tougou, la seule raison qui ne me faisait pas perdre la tête était l'espoir de voir mes frères vivres, je m'accroche au rêve de les voir continuer à grandir et, de possiblement, les voir déménager, partir loin, loin de tout ce calvaire...

La voix de mon patron me sortie des mes pensées

-ce soir on restera soft, j'ai pas envie de me fatiguer, on joueras avec les volt~ j'ai des rendez-vous important demain pour l'import-export..."

Voilà à quoi se résumait ma vie, il y a trois informations à tirer de cette phrase:

La première était que j'étais son souffre-douleur privilégié, il avait beau être à la tête de la plus grande clique de la ville, aucun autre que lui n'avait le droit de me torturer, c'était son petit  péché "mignon", ça le "détendait"...
La douleur de ses tortures quotidienne est ce qui m'a valu la teinte craie de mes cheveux et écarlate de mes ongles... la souffrance était telle que mon corps s'était résigné.... maintenant je suis tellement habitué que c'est à peine si j'arrive à changer d'expression... ce qui a pour conséquence de le lasser assez vite lors de nos "entretiens'.

la deuxième information, c'est que ces "entretiens" privilégiés nous a ... ""rapprochés""....
Il a fait de moi son second et m'a laissé m'entraîner, il me faisait suffisamment "confiance" pour me parler de ses affaires peu scrupuleuse... ce qui m'avait valu le surnom "du chien" auprès des gangs adverse.
De toute manière Tougou me tenais dans le creux de sa main, d'un côté il tenait mes frères en otage, et si j'osais me rebeller ou m'enfuir il n'hésiterait pas  à envoyer ses larbins les tuer, d'un autre côté si je m'en prenait à lui des forces bien plus grande tel que ses clients me poursuivrai pour avoir "interrompu" leurs petites affaires, et remonterait à mes frères... j'étais cerné, la seule option qui me restait était de devenir assez fort pour devenir le grand patron, contrôler la ville et protéger mes frères...