Chapitre 3 - Une Ombre

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Pdv Karamatsu

Todomatsu ralluma la lumière pendant que les autres vérifiais la sécurité des serrures.

Une fois qu'on était tous en partie rassurés, nous nous rassemblons dans la chambre afin de préparer le lit, constatant comme chaque soir la fameuse place vide.... nous étions sur les draps, résumant les événements qui s'étaient produits aujourd'hui.

-vous croyez qu'ils étaient venues pour nous..?" demanda soudainement jyushi

Des sueurs froides tombait le long de nos nuques, réalisant que cette hypothèse ne devrait pas être écarté...

On se regarda d'un air peu rassuré voir même paniqué...

Qu'est-ce qu'on pourrait faire si c'était le cas? et si ils cherchaient à nous supprimer d'une manière ou d'une autre?

-mais pourquoi..? Pourquoi?!" Commença à pleurer todomatsu, il n'en pouvait plus, il craquait.

Des larmes commencèrent à apparaître sur les joues de mes frères, comprenant que l'on était totalement impuissant, on ne pouvait rien faire.... la police ne nous considérait même pas, et nos amis n'aurais pas pu nous aider, on les auraient juste inquiéter...

Je n'ai pu m'empêcher de penser à cet homme qui s'était dressé contre ces types, si ils étaient vraiment venu pour nous, alors pourquoi était-il là? à nous défendre?

Nous avons passé la soirée à réfléchir ne comprenant pas pourquoi nous étions attaqué ni pourquoi nous étions défendu, et si ce n'était pas le cas, pourquoi ils se battent-ils devant chez nous? on avait eu vent il y a quelques années de l'apparition de plusieurs gangs, mais jusqu'à il y a 6 mois nous n'en n'avions jamais fait les frais, le fait que notre frère se soit fait agresser et que le soir même une bataille lieu devant notre résidence ne nous présageait rien de bon...

J'ai pensé que nous devrions nous attendre avoir ce genre d'attaques se multiplier prochainement, j'ai même songé que nous devrions peut-être déménagé.
Je fit un aller à la salle de bain pour me rafraîchir, je prie le temps de réfléchir, je m'aspergea le visage d'eau et leva la tête  face au miroir,

"après tout, nous n'avons aucune preuve, ce n'est que peut-être une suite de hasards,"
"peut-être qu'on se trouvaient juste là, au mauvais endroit au mauvais moment..."

je retourna dans la chambre pour exposer ma théorie à mes frères.

Lorsque j'eu fini de parler, ichimatsu me fit un sourire, ils avaient tous l'air un peu plus rassuré.

Il était un peu plus de 23 heures passé, et nous avions décidé nous coucher, la tête remplie de questions, et moi-même ne croyant même pas à ce que j'avais sorti à mes frères... ça me rappelle la fois où je leur ai promis que osomatsu finirait par revenir...

"Je fais pitié putain..."

(...)

il était  un peu plus de 3h du matin tout le monde dormaient, je somnolais, réfléchissant encore et encore, cherchant des explications.

Nous étions installé au milieu de la salle, comme à notre habitude dans notre futon.

Soudain je me pétrifia,
je sentais la lumière de la lune sur mes yeux,
ce qui signifiait que les battants que nous avions installé au fenêtres n'était plus là, malgré tout,
je tourna  légèrement la tête et aperçut une ombre derrière la fenêtre,
Je failli crier de terreur.

Elle nous observait je n'osais plus bouger, encore moins réveiller mes frères, j'attends de voir ce qu'il se passe... cette ombre était accroupi sur le balcon de bois et nous a observé durant de longues minutes...

il ne faisait rien, je ne distinguais que sa silhouette se dessiner à la lumière de la lune.
Je le regardais discrètement, me demandant comment il avait bien pu enlever les sécurités.

Environ un quart d'heure plus tard une voix se fit entendre au rez-de-chaussée,  l'ombre tourna la tête et sauta du balcon au premier étage, je me leva, de sorte à me dépêcher sans réveiller mes frères et regarda par la fenêtre,  le voyeur était en fait l'homme encapuchonné qui avait sauvé mon frère et démonter les 20 mecs tout à l'heure...

"Pourquoi il nous mattait comme ça? C'est un gentil? Il a sauté d'un étage entier!"

Un autre homme l'accompagnait, je déduis qu'il était celui qui l'avait sûrement appelé.
il se tenait dans l'ombre c'est à peine si je pouvais le distinguer.

Soudain le plus grand frappa l'autre d'une force incroyable celui-ci traversa la cour, il se releva et avait l'air de vouloir s'expliquer et de s'excuser.
Puis ils partirent sans dire un mot.

C'est lorsque ils passèrent dans la lumière entre deux immeubles que je reconnus enfin le grand, il portait un costard marron au motif que je ne connaissais que trop bien: des carreaux.
Pris de panique, je perdis mon équilibre et tomba sur le parquet ce qui a eu pour effet de réveiller mes frères.

-c'était lui...! C'était Tougou!!" criai-je en pleurant

Osomatsu, piégé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant