URGENT !

228 32 173
                                    

URGENT LISEZ CECI ! Des millions d'animaux vont être tués en France à cause du statut de nuisible, et le renard passe en destructible donc il sera encore plus massacré et exterminé que durant ces années !!! Il faut faire vite et donner notre avis AVANT LE 27 JUIN !!!


Je met le lien en commentaire mais si vous ne pouvez pas y accéder, tapez sur google "aspas massacre millions animaux" !


https://www.aspas-nature.org/actualites/urgent-letat-sapprete-a-autoriser-le-massacre-de-2-millions-danimaux/


"Le ministre de la Transition écologique et solidaire consulte le public sur le nouveau projet d'arrêté fixant pour les 3 prochaines années les listes et les modalités de « destruction des espèces susceptibles d'occasionner des dégâts » (anciennement dits « nuisibles ») dans chaque département de France.

Renards, fouines, martres, putois, belettes, corneilles, corbeaux freux, étourneaux, pies, geais : tous ont le malheureux point commun de figurer malgré eux sur la nouvelle « liste de la mort » du Ministère, établie tous les 3 ans. Si l'on se fie aux bilans de piégeage réalisés de 2015 à 2018, ce seraient plus de 2 millions d'animaux sauvages qui pourraient être à nouveau tués, piégés, déterrés d'ici le 30 juin 2022 !

Mis à part une légère amélioration du sort de la fouine, dont le piégeage serait autorisé dans 68 départements (contre 79 précédemment), de l'étourneau (36 départements contre 44) et dans une moindre mesure du corbeau freux (56 contre 58) et de la corneille noire (82 contre 84), le projet d'arrêté est un quasi copier-coller de l'arrêté en vigueur depuis le 1er juillet 2015... Les choses sont même pires pour le renard, puisqu'il redeviendrait « destructible » en Savoie, ainsi que dans... 90 autres départements de France !

Le Ministère de la Transition (de l'Immobilisme) écologique, n'a décidément d'yeux et d'oreilles que pour le lobby chasse, et continue à tourner le dos aux associations de protection animale qui ne cessent de dénoncer l'absurdité de tels classements, qui vont à l'encontre de toutes les études scientifiques sérieuses.

Seule bonne nouvelle : le nombre de piégeurs et de chasseurs diminue d'année en année, et les Français sont de plus en plus sensibilisés à la cause animale et au respect de la biodiversité en général, une pression citoyenne qui finira bien par faire éclater la petite bulle de destructeurs qui lutte pour la survie de ses intérêts macabres.

L'ASPAS s'oppose de manière générale à la destruction illimitée d'espèces animales autochtones. En plus d'être inutiles, ces abattages portent atteinte aux équilibres écosystémiques et sont à l'origine de souffrances eu égard aux modes d'abattage et aux périodes d'abattage autorisées (pièges non sélectifs et mutilants, déterrage pour le renard, abattage en période d'élevage des jeunes, etc.).

Concernant ce projet en particulier, l'ASPAS demande :

l'interdiction du déterrage du renard,

l'arrêt total du piégeage et du tir de la belette et du putois dans les rares départements qui l'autorisent encore,

la reconnaissance du rôle bénéfique de toutes ces espèces dans les écosystèmes et vis-à-vis des activités humaines,

une refonte de la procédure de classement qui est une instruction à charge menée par les chasseurs et dont les données sont invérifiables

,l'impossibilité de tuer ces espèces pour satisfaire les intérêts liés à la chasse,la mise en œuvre de méthodes alternatives à la destruction pour toutes les espèces,

un zonage beaucoup plus précis de l'interdiction de tuer ces espèces en dehors des activités sensibles à leur présence.

Si la notion de « nuisible » a enfin définitivement disparu de nos textes en 2018, ce projet démontre que dans les faits, rien n'a changé. Ce projet reprend mot pour mot les termes de l'arrêté de 2015 qu'il est censé remplacer. Les abattages pourront continuer avec les mêmes méthodes dans quasiment les mêmes départements. Naturellement présentes dans le milieu naturel, ces espèces participent aux équilibres des écosystèmes, et sont bénéfiques aux activités humaines en prédatant d'autres espèces animales ou en disséminant des végétaux. Pour la plupart, elles jouent un rôle de police sanitaire en débarrassant la nature de cadavres d'animaux, évitant ainsi la propagation de maladies.

Des modes de destruction barbares, non sélectifs, aux conséquences non contrôlées

Ce projet d'arrêté continue à autoriser le piégeage de l'ensemble des espèces toute l'année ainsi que le déterrage du renard. Or les pièges tuants, qui provoquent la mort de l'animal dès sa capture ou après de longues minutes de souffrance, sont toujours autorisés en France malgré les risques que cela fait courir aux espèces non ciblées, potentiellement protégées, et aux animaux domestiques.
Le déterrage, quant à lui, engendre des heures de souffrances pour le renard traqué, et pour sa portée lorsque le déterrage a lieu en pleine période d'élevage des jeunes. Ces pratiques barbares et non sélectives devraient être interdites.

Des prédateurs naturels tués pour satisfaire le plaisir des chasseurs

L'ASPAS l'a longtemps dénoncé, et certains tribunaux l'ont même sanctionné. Pourtant, aujourd'hui, le ministère l'assume et l'écrit noir sur blanc : les prédateurs naturels peuvent être tués pour protéger le gibier des chasseurs. Cet arrêté prévoit en effet que renard, pie bavarde, belette et autres mustélidés peuvent être tués à proximité des enclos destinés aux lâchers de gibier et dans les territoires où les chasseurs mènent des actions pour favoriser leur gibier préféré. Autant de zones dans lesquelles nos prédateurs naturels sont inévitablement attirés par une nourriture abondante et facilement accessible car peu habituée à la vie sauvage. Un simple loisir, qui plus est aussi funeste que la chasse, ne devrait pas primer sur la préservation de notre patrimoine naturel.

Le renard, une espèce classée partout en France

Le renard est classé dans 91 départements (contre 90 la saison précédente, contrairement à ce qu'écrit le ministère). Cette espèce autochtone peut donc être détruite par piégeage et déterrage sur la quasi-totalité du territoire français. Pourtant, cette espèce joue un rôle utile sur les populations de certains micro-mammifères et contre la propagation de maladies en éliminant cadavres et animaux malades.

Les dégâts causés aux poulaillers interviennent en général sur des installations vétustes qui ne sont pas correctement protégées, et ne justifient pas le classement du renard partout en France.

Le tort réel de cette espèce prédatrice et opportuniste est de s'attaquer un peu trop souvent au « gibier » des chasseurs, qui voient en elle une concurrente insupportable."

- Source de cet article: Aspas

Il faut faire quelque chose ! 

Parlons Renard - et animaux - 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant