"- Non Peter m'abandonne pas je t'en supplie. Tu peux pas faire ça, t'as pas le droit. Tu m'as promis de rester avec moi.
J'ai promis de te protéger... mais... j'ai lamentablement échoué.
Pardonnes-moi Peter...
Le lycéen releva la tête vers Wade. Un mince filet de sang coulait au bord de ses lèvres, son costume troué et souillé de sang faisait peine à voir.
Peter posa une main sur la joue de Wade. Ce dernier, les larmes aux yeux, continua :
- Peter, tu fais de moi ce que je suis. Tu as su aimé le monstre, tu as dompté le monstre, tu as eu les mots qu'ils faillaient, tu as changé le monstre en humain.
Tu m'as appris ce qu'étaient la gentillesse, le partage, l'honneur, et tu m'as enseigné l'amour. Tu m'as ouvert les yeux Petey, tu m'as ouvert la voie sur une vie meilleure.
Sans toi je ne suis rien, sans toi je suis anéanti, sans toi je sombre dans la folie et le paranoïa, sans toi je retombe du mauvais côté, sans toi je n'ai plus de but, sans toi je suis perdu, sans toi ma vie n'a plus de sens.
Wade resserait de plus en plus ses bras autour du corps de son petit-ami. Il poursuivit :
- Je t'aime Peter, je suis fou de toi. Si je pouvais, je mourrais pour toi. Tu as toutes les qualités du monde. Tu es le petit-ami dont tout le monde rêve. Tu es parfait.
Ton nom est dans mon coeur comme dans un grelot et, chaque fois que l'on dit Peter, le grelot s'agite et le nom sonne, je t'aime, je t'aime plus que tout, je t'aime tout entier. Les moments passés avec toi sont les seuls dont je souhaite me souvenir.
C'est toi que je veux. Ton mètre soixante-cinq. Tes yeux noisettes. Tes cheveux en bataille. Ta peau trop claire. Ton corps si parfait.
Toi. Tu es le seul qui rime avec moi. Tu es unique. Peter... je t'en prie...
Le lycéen posa un doigt sur les lèvres du mercenaire et, dans un dernier souffle, il s'appuya sur l'épaule de Wade pour arriver à sa hauteur et l'embrassa doucement, comme un remerciement, avant de mourir dans ses bras.
Le coeur de Wade explosa.
Il ferma les yeux de Peter et se mit à pleurer sur le corps de son bien-aimé.
C'est dans ces moments là que l'on se rend compte combien l'éternité est longue.
~2 ans plus tard~
Wade se tenait devant la tombe de son mari accompagné d'une adorable petite fille répondant au nom de Mary Wilson-Parker.
- Mon ange, tu donnes la fleur à Daddy ?
La petite fille posa la rose et se réfugia dans les jambes de son père.
- Papa, il reviendra quand Daddy ?
Wade sourit tristement et pris sa fille dans ses bras.
- Ma puce, Daddy est là, il est avec nous, on ne le voit pas mais il est là.
L'ex mercenaire, devenu bénévole pour aider les autres, posa son front sur celui de Mary.
- Je t'aime mon bébé. Ne grandis jamais."
Wade savait maintenant que Peter, où qu'il soit, était fier de lui.